Étant sincèrement reconnaissante, je voudrais parler d'une guérison qui...

Étant sincèrement reconnaissante, je voudrais parler d'une guérison qui s'effectua dans ma famille au printemps de 1925. Notre fillette, âgée alors de six ans, tomba soudainement malade, elle vomissait et souffrait de la tête. Tout d'abord je n'y fis guère attention,— ce qui était une erreur,— car j'aurais dû me rendre compte dès le début que l'Amour divin seul est présent. Comme son état semblait s'aggraver de plus en plus, je déclarai silencieusement et continuellement la vérité; mais je m'aperçus bientôt que j'avais de la crainte et que, dans une certaine mesure, je faisais une réalité du mal.

Pendant quatre jours et quatre nuits et demie, je luttai contre la crainte. L'enfant devint très faible et apathique, elle ne pouvait prendre aucune nourriture et restait étendue, gémissant pendant la plus grande partie du temps. Les symptômes étant très alarmants, le désespoir s'empara de moi. Je priai mon mari de télégraphier à une praticienne que je connaissais. Ceci se passait à deux heures de l'après-midi. Je m'assis au chevet de l'enfant avec un numéro de Der Herold der Christian Science. A quatre heures un quart, je me sentis si soulagée que la paix me revint, et je pus ressentir la toute-présence de Dieu. A ce moment l'enfant me regarda et, pour la première fois en quatre jours, elle me demanda à manger. Je compris et sentis que la praticienne avait travaillé pour l'enfant, ce qui me fut confirmé par une lettre. L'enfant se mit à chanter, elle se leva et s'amusa. Oh! que j'en étais reconnaissante! Lorsque mon mari rentra, son cœur débordait de joie en voyant la prompte guérison.

J'ai reçu de si nombreux bienfaits depuis que la Science Chrétienne est entrée dans ma vie que je ne peux me représenter ce qu'elle serait sans la Science. Je désire exprimer ma gratitude en m'efforçant d'obéir aux paroles de notre Maître: “Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements.”