Une après-midi, notre garçon qui avait alors cinq ans monta sur une fenêtre pour observer un homme qui peignait. Par l’oubli de quelqu’un, l’écran métallique était resté décroché et céda au poids de l’enfant, qui s’y appuya et tomba du second étage sur le pavé de briques contre lequel il se frappa la tête. Une amie le ramassa et l’emmena à l’hôpital.
J’étais en ville à ce moment-là, mais j’arrivai à la maison peu après, et, ayant appris où était notre garçon, je téléphonai à une praticienne. Dès que je fus à l’hôpital, on m’informa qu’on se préparait à le radiographier, mais le docteur qui avait été appelé avant mon arrivée croyait fermement qu’il faudrait l’opérer. Cependant, environ une heure après avoir appelé la praticienne, c’est-à-dire avant qu’on le radiographiât, le docteur fut très surpris de voir que l’opération serait inutile.
Le père de l’enfant, qui à cette époque commençait seulement à s’intéresser à la Science Chrétienne, voulut le laisser à l’hôpital, et ce ne fut que le lendemain qu’il consentit à ce qu’on le ramenât à la maison. Le docteur dit qu’il n’était pas possible qu’il se rétablisse, qu’il avait perdu beaucoup de sang, que le choc avait été si grave qu’il ne s’en remettrait pas, et qu’il n’avait plus que quelques heures à vivre! Quand le docteur apprit que nous allions l’emmener à la maison, il dit au père que si nous essayions de bouger l’enfant il mourrait tout de suite. Nous appelâmes l’ambulance qui le transporta chez nous, nous l’étendîmes sur le lit, et au bout de vingt minutes il ouvrit les yeux et dit: “Bonjour, mère; puis-je avoir un morceau de melon d’eau?” Jusqu’alors il n’avait pas repris connaissance. Ceci se passa le jeudi aprèsmidi. Le dimanche, il s’assit sur son lit et s’amusa avec ses jouets; le lundi, on l’habilla, il descendit et alla dans la maison voisine s’amuser un moment avec son camarade de jeu; et après cela il joua chaque jour.
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