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La vraie Parenté

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1928


Si nous considérons l'homme d'un point de vue matériel, comme ayant été créé matériellement ou comme étant un créateur, nous entrons aussitôt dans un chaos de fausse parenté. D'un point de vue purement humain, il se trouve que fréquemment nous exerçons de la domination les uns sur les autres, nous sommes attirés les uns vers les autres, nous nous soutenons les uns les autres, nous dépendons les uns des autres pour notre bonheur, nous sommes responsables du bien-être et du développement les uns des autres. Toutes ces choses sont la conséquence de notre sens non éclairé de la parenté. Comment pouvons-nous nous libérer de l'ambiguïté de ce qui semble être des liens naturels? En édifiant le vrai sens de parenté dans notre pensée (car c'est là que gît le mal), en devenant conscients des faits de l'existence spirituelle. Dans la mesure où nous nous rendons compte de la vraie parenté déjà établie entre nous en tant que réflexions du seul Ego, du seul Esprit, du seul Entendement, du seul Amour, nous découvrons que nous sommes tous à jamais liés les uns aux autres par le seul Principe divin.

En parlant d'étudiants fidèles, notre chère Leader écrivit dans The Christian Science Journal de novembre 1888, ce qui suit: “Je parle de ceux qui sont fidèles à Dieu, à la justice, à la Vérité et à l'Amour. Étant donc fidèles, ces étudiants et moi n'avons qu'un mobile, qu'un but,— nous sommes indissolublement unis par les liens de la Science Chrétienne. Ce lien n'est pas la personnalité; c'est le Principe.” Ce vrai sens de parenté ne nous rappelle-t-il pas la prière de Jésus qu'il fit avant de quitter ses disciples: “Afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi; afin qu'eux aussi soient [un] en nous, ... comme nous sommes un”? De même que les rayons de lumière et le soleil ne font qu'un, de même nous, à titre d'enfants spirituels, ne faisons qu'un avec le Principe divin, nous sommes soutenus par le Principe divin, nous dépendons du Principe divin pour notre bonheur, nous cherchons toutes choses auprès de l'unique Ego, qui possède tout. Alors nous entendons, comme le fils aîné dont il est question dans la parabole, les paroles de notre Père: “Mon enfant, ... tout ce que j'ai est à toi.” Ce vrai sens de parenté, nous mettra à même de nous découvrirons que notre frère dépend de la même source infinie de bénédictions, et nous réaliserons un sens véritables et libre de relation avec lui. C'est le seul moyen de nous guérir soit de l'attrait personnel pour nos semblables, soit de la répulsion anormale que nous éprouvons à leur égard; et nous serons également guéris, non seulement de la discordance et de l'idolâtrie, mais de la maladie.

Lorsque par la Science Chrétienne le sens divin de l'Amour nous devient plus cher qu'un sens personnel d'amour, au fait, qu'il l'exclut,— et nous n'avons autre chose à rejeter que le sens erroné,— cette promesse de l'apôtre sera accomplie: “Aujourd'hui nous voyons comme dans un miroir, confusément: alors nous verrons face à face!”

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