Nous sommes remplis d'une profonde reconnaissance d'avoir trouvé le chemin qui conduit à la Science Chrétienne. “La dernière extrémité de l'homme est l'opportunité de Dieu.” Il nous a été permis de faire l'expérience de ces paroles par notre enfant, qui était très malade de la fièvre scarlatine, d'une affection nasale, d'une pneumonie, d'une néphrite et d'une tympanite. Comme nous fûmes contraints d'emmener l'enfant à l'hôpital et que son état empirait constamment, nous demandâmes aux médecins de l'opérer, mais ils ne voulurent pas le faire, déclarant que l'enfant était trop faible et qu'il n'y avait aucun espoir de la sauver. Nous attendions sa mort à chaque instant, aussi nous avertîmes nos parents qui, jusqu'alors, ne savaient pas que l'enfant était malade. Ils demandèrent aussitôt qu'on lui donnât le traitement de la Science Chrétienne, ce que nous fîmes immédiatement.
Au bout d'une semaine les docteurs et les infirmières ne comprirent pas ce qu'il était arrivé à l'enfant. Ils dirent que: ou bien les parents priaient beaucoup ou bien quelque autre pouvoir opérait en elle. Quinze jours après les médecins nous dirent que l'enfant serait sourde toute sa vie, parce que l'organe auditif avait été complètement détruit; de plus, qu'elle deviendrait muette. Mais nous nous attachâmes fermement à la vérité, sachant que Dieu, qui est la Vie de l'enfant, pourrait lui rendre l'ouïe. Deux semaines plus tard les médecins voulurent l'opérer. Cette opération devait se faire au front, sinon elle perdait un œil. Mais nous n'y consentîmes pas. Alors les docteurs nous dirent: “Si vous ne voulez pas que nous opérions l'enfant, emmenez-la chez vous.” Nous fûmes très contents de le faire. Le lendemain nous l'emportâmes à la maison; elle n'avait plus que les os et la peau. Le lendemain la chère praticienne vint nous voir et, soudain, pendant qu'elle était là, l'ouïe revint partiellement à la petite. De jour en jour l'enfant entendait plus distinctement; et l'œil, au-dessus duquel il s'était formé une grosse bosse, ne lui faisait pas mal. L'enfant se leva et joua comme s'il ne s'était rien passé. En quatre semaines elle put sortir, et maintenant elle est complètement remise.
Nous sommes plus reconnaissants de cette preuve de l'Amour divin que nos paroles ne peuvent l'exprimer. Nous désirons aussi témoigner notre gratitude à la chère praticienne. C'est à Dieu qu'en revient toute la gloire.
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