Les Moyens de Subsistance

Dans tous les siècles la question des moyens de subsistance a occupé les pensées des mortels. Elle se trouve alliée à la plupart des problèmes humains. De tous côtés, à l'intérieur comme à l'extérieur, dans le cercle de famille, dans le monde des affaires comme dans le monde politique national ou international, on est à la recherche des moyens de subsistance nécessaires. Ayant des vues limitées, le genre humain a raisonné d'un point de vue matériel, et a par conséquent recherché les moyens matériels de subsistance. Il n'a pas trouvé de quoi se satisfaire, parce que la matière est limitée de toutes les manières. Le sens matériel juge selon la croyance au bien et au mal. Ce sens erroné est soupçonneux, et craint toujours de perdre ce qu'il croit avoir; de sorte que ses anxiétés augmentent et ses désirs ardents ne sont pas satisfaits.

La Science Chrétienne change tout cela. Elle fait détourner les yeux, de la matière vers l'Esprit, Dieu, et enseigne aux hommes à penser et à prier comme il convient, et à obtenir ainsi les réponses justes à leurs prières. Elle enseigne que l'homme est spirituel et que seul l'Esprit est substance. Grâce à la Science Chrétienne nous apprenons à distinguer entre le témoignage éphémère des sens matériels et ce qui est spirituel, réel et durable. Le témoignage du sens matériel est celui des cinq prétendus sens matériels, et la Bible nous assure que cette évidence est temporelle. Saint Paul dit: “Les choses visibles ne sont que pour un temps, mais les invisibles sont éternelles.” Le prétendu entendement mortel veut absolument voir, entendre, toucher, goûter et sentir matériellement; il ne serait pas satisfait s'il ne le pouvait pas. Il croit qu'il lui faut la matière, parce qu'il ne peut reconnaître les réalités spirituelles; il ne peut mettre sa confiance dans l'invisible spirituel, parce qu'il veut d'abord voir et sentir matériellement; son dieu, c'est lui-même; il croit à ses propres opinions et n'a confiance en rien autre. Dans l'Épître aux Hébreux nous lisons ce qui suit: “Or, la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas.” Ceci correspond à la grande découverte de Mrs. Eddy selon laquelle tout est en réalité Entendement divin, et la matière n'est que l'erreur mortelle, ainsi qu'elle nous le dit dans “l'énoncé scientifique de l'être” à la page 468 du livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures. La matière est limitée par les croyances à la vue, au toucher, au goût, à l'ouïe et à l'odorat; et lorsque ces sens ne peuvent percevoir une chose, elle est censée ne pas être là, et les mortels la demandent à grands cris.

Analysons maintenant la substance comme étant une qualité de la foi. Selon le dictionnaire de Webster, la foi est la “perception des réalités spirituelels. .. comme étant d'une autorité souveraine et d'une valeur suprême.” Et “suprême” veut dire “supérieure à toute autre.” De sorte que, avoir foi veut dire avoir confiance dans les réalités spirituelles, les reconnaître comme supérieures en valeur, et s'y fier comme à ce qui est autorisé par le créateur, parce qu'elles ont leur origine dans l'Entendement divin. Comment ceci peut-il subvenir à nos besoins journaliers? Supposons qu'un homme d'affaires ait beaucoup de clients qui, dit-il, ne peuvent le payer. Il va vers eux pour réclamer l'argent qu'ils lui doivent, mais ils ont toutes sortes de prétextes: ils sont pauvres, ils ont des épreuves, ils n'ont pas de travail, ainsi de suite; et l'on renvoie notre ami les mains vides. Il leur fera peut-être un procès alors qu'ils n'ont rien, mais cela ne lui rendra aucun service; son besoin ne sera pas rempli. Or, si ce même homme d'affaires était un Scientiste Chrétien, sachant que “la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère,” que ferait-il? Il appliquerait sa compréhension de la substance spirituelel à son problème. Il aurait confiance dans les réalités spirituelles, car elles appartiennent à l'idée de Dieu, l'homme; elles tirent leur origine de l'Entendement qui est Dieu. Il contemplerait les idées spirituelles, telles que: honnêteté, fidélité, intégrité, diligence, attention, exactitude, justice, équité, véracité, etc. Il saurait que ces dernières sont supérieures comme valeur et suprêmes comme autorité. Ainsi, il s'adresserait à l'Entendement divin pour qu'il gouverne ses affaires; de sorte que la vérité le libérerait de toute inquiétude en attendant qu'il voie paraître la gloire de Dieu.