Une des plus fortes tendances du prétendu entendement mortel, de l'esprit charnel, c'est d'aimer à recevoir de la sympathie — d'avoir un ardent désir de faire connaître ses joies et ses peines aux autres et de les leur faire partager. Ce désir d'avoir la sympathie devient parfois si grand que, s'il n'est pas satisfait, les mortels semblent s'affaisser, périr même. De plus, la qualité de la sympathie que l'on recherche demande non seulement une connaissance de nos pensées, de nos désirs, de nos joies et de nos peines, mais encore l'admission et l'acceptation de tout ce à quoi l'entendement mortel prétend en tant que réel et permanent. L'entendement mortel semble trouver une profonde satisfaction, voire même une grande jouissance, à être apparemment en harmonie avec ses prétentions.
Les malades se réjouissent de ce que l'on ajoute foi à leurs croyances à la maladie; les affligés désirent que la cause de leur chagrin soit reconnue et que l'on exprime de la sympathie pour leur état mental; dans la gloire même de leur succès, les hommes demandent que l'on reconnaisse et que l'on accepte leur estimation des choses qu'ils ont accomplies. Aussi, l'entendement mortel, grâce à son grand amour pour la sympathie, devient tant soit peu un tyran et un autocrate, et, non seulement il demande qu'on l'écoute, mais il insiste encore à ce qu'on reconnaisse l'importance de sa situation et qu'on lui rende l'hommage voulu.
Les étudiants de la Science Chrétienne rencontrent si fréquemment cette phase de la croyance mortelle, qu'ils nourrissent un profond sentiment de gratitude envers Mrs. Eddy de ce qu'elle ait clairement analysé la situation et fourni un remède. Dans une de ces affirmations précises avec lesquelles elle illumine si fréquemment un coin sombre de la conscience humaine, Mrs. Eddy écrit à la page 18 de “Unity of Good”: “L'erreur dit qu'il faut connaître le chagrin pour le consoler. La Vérité, Dieu, dit que vous consolez le plus souvent les autres de maux que vous n'éprouvez pas vous-mêmes. Notre consolateur ne vient-il pas toujours du dehors, n'est-il pas toujours plus élevé que nous?”
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