Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mrs. Eddy dévoile, d’une manière brève mais précise, le secret de la puissance qui animait Jésus et le mettait à même d’accomplir ses œuvres de guérison que relate le Nouveau Testament. A la page 51 elle écrit: “Jésus était sans égoïsme. Sa spiritualité le séparait du sensualisme, et lui suscita la haine du matérialiste égoïste; mais c’était cette spiritualité qui permit à Jésus de guérir les malades, de chasser le mal et de ressusciter les morts.” C’était alors, sans contredit, la spiritualité de Jésus qui, en toute circonstance, le rendait victorieux sur la chair et les nombreux maux qui affligent celle-là.
Et comment le Nazaréen avait-il acquis cette spiritualité qui lui donnait ce merveilleux pouvoir sur les soi-disant lois de la matière? Par sa renonciation aux croyances matérielles,—à la matérialité. Il savait que Dieu, le Père, est Esprit, et il envisageait toute existence à la lumière de cette vérité suprême. De là vient que l’être spirituel était pour lui la seule réalité, et la matière une conception irréelle du soi-disant entendement humain. Jésus pouvait donc nier — et il nia en effet — le sens matériel du moi ainsi que toutes les afflictions qui l’accompagnent, et pouvait par conséquent guérir ces mêmes soi-disant afflictions. Et ce qui est de la plus haute importance, c’est que la spiritualité qui le caractérisait se traduisait par un désintéressement si merveilleux, si sublime, qu’il pouvait dire: “Celui qui aura conservé son [sens matériel de] vie la perdra; et celui qui aura perdu son [sens matériel de] vie à cause de moi la retrouvera.”
Christ Jésus était le Guide — notre Guide. Jusqu’à quel point, alors, l’imitons-nous en guérissant les malades, en détruisant le péché et en ressuscitant les morts? C’est là une question qui oblige le Scientiste Chrétien à profondément sonder son cœur; car il sait bien que, quoique le Maître ait commandé à ses imitateurs de suivre ces préceptes, jusqu’ici la dernière de ces œuvres n’a guère été accomplie. Il aura peut-être guéri des malades, réformé des pécheurs; mais qu’a-t-il fait en ce qui concerne la résurrection des morts? Il est vrai que bien des fois, dans la pratique de la Science Chrétienne, on a pu arrêter le terrible ennemi lorsqu’il approchait, et rétablir la santé par la compréhension spirituelle; mais pourquoi ne peut on pas dire de la résurrection des morts ce qu’on dit de la guérison de la maladie et du péché: que de nos jours elle s’effectue régulièrement dans la pratique de la Science Chrétienne? Nous n’aurons aucune difficulté à trouver la réponse. Le fait que l’on n’arrive pas à exécuter quelqu’un des commandements du Maître, à accomplir quelqu’une des œuvres qu’il fit lui-même et qu’il demanda à ses imitateurs de faire, est dû au manque de spiritualité, et uniquement à ce manque.
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