L'enseignement de la Science Chrétienne relativement à la réalité est simple, et cependant il est profond. Il est également révolutionnaire de sa nature, renversant les théories les plus chères du prétendu entendement humain. En effet, toute croyance erronée nourrie par les mortels doit céder devant les faits de la réalité, tels que les enseigne la Science Chrétienne, qui base tout son raisonnement sur la déclaration de la vérité que l'on trouve dans Ésaïe: “Je suis le premier et je suis le dernier; il n'y a pas d'autre Dieu que moi.” Ou, comme l'affirme Mrs. Eddy à la page 275 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures”: “Pour saisir la réalité et l'ordre de l'être dans sa Science, il vous faut commencer par considérer Dieu comme le Principe divin de tout ce qui existe réellement.”
La Science Chrétienne admet donc le fait spirituel que Dieu est le Principe divin de toute réalité. Lorsqu'on commence l'étude de la Science divine, on doit s'efforcer de saisir cette vérité et de s'en servir comme point de départ pour arriver à la compréhension de la nature divine. Dans la mesure où l'on aura acquis cette compréhension, on pourra faire promptement dans son penser la distinction entre le réel et l'irréel, rejeter ce dernier et s'attacher fermement au premier. Les enseignements de la Science Chrétienne peuvent, au premier abord, sembler presque incompréhensibles à certains; car il faut considérer que l'on a enseigné aux hommes à croire que la matière et les phénomènes matériels, le mal et son cortège de souffrances, sont au nombre des choses les plus réelles qui existent. Chaque membre de la race humaine a éprouvé les afflictions du mal, soit sous forme de maladie soit sous forme de péché, et sait combien elles paraissent réelles; et il sait combien paraît réel le prétendu monde matériel, avec ses aspects changeants, son beau temps et ses tempêtes, ses saisons qui varient de la fraîcheur verdoyante du printemps à l'inertie de l'hiver. Devons-nous prendre toutes ces choses et, y joignant la richesse de couleur et la variété de forme de l'été ainsi que l'abondance des fruits de l'automne, les classer parmi les choses irréelles? Tout objet matériel, tout phénomène matériel n'est qu'une croyance extériorisée du prétendu entendement mortel. Cependant, lorsque ceux-ci sont beaux à voir, lorsqu'ils symbolisent la réalité spirituelle, nous ne les méprisons ni ne les tournons en dérision; au contraire, nous nous réjouissons grandement de ce qu'ils manifestent la promesse qu'ils annoncent de la perfection de la réalité spirituelle elle-même. Néanmoins, la réalité est toujours spirituelle; jamais matérielle.
Il est certaines épreuves que l'on peut facilement faire, lorsqu'on est en doute au sujet de la réalité. On peut se demander, par exemple: La pensée qui nous est présentée est-elle bonne, harmonieuse, permanente? Prenez la croyance à la maladie et soumettez-la à cette simple épreuve. La maladie est-elle bonne? Qui dira qu'elle l'est? Chacun ne désire-t-il pas s'en débarrasser? La maladie est-elle harmonieuse? Elle est précisément le contraire: c'est un état inharmonieux. Est-elle permanente? Personne ne croit qu'elle le soit; toute personne malade désire être bien portante et s'efforce de le devenir. Et, de plus, la guérison de la maladie s'opère constamment. Notre Leader écrit à la page 472 de Science et Santé: “Toute réalité est en Dieu et Sa création, harmonieuse et éternelle. Ce qu'Il crée est bon, et Il fait tout ce qui est fait.” Puis, elle continue à énoncer la vérité concernant l'irréalité: “Par conséquent la seule réalité du péché, de la maladie ou de la mort est le fait terrible que les irréalités paraissent réelles à la croyance humaine erronée, jusqu'à ce que Dieu leur arrache le masque. Elles ne sont pas vraies, parce qu'elles n'émanent point de Dieu.”
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