Il y a cinq ans environ, mon petit garçon, âgé de trois ans, jouait à l'étage supérieur, lorsqu'il tomba du haut de l'escalier et se cogna le front contre l'angle d'une caisse en bois contenant des rallonges de table. Il ne se coupa pas le front, mais il eut une marque profonde. Lorsque je le relevai, il ne pleurait pas beaucoup, mais il avait les yeux révulsés. Je le pris dans mes bras durant quelques instants et il parut se sentir mieux et s'endormit. Il était tard, de sorte que je le mis au lit et il dormit toute la nuit. Le lendemain matin il s'éveilla et se leva, mais il était à peine debout que je remarquai qu'il avait l'air très souffrant. Je m'attachai à la vérité du mieux que je le pus; mais la crainte s'empara de moi et je fus incapable de la vaincre. Je demandai l'aide d'une amie qui était praticienne de la Science Chrétienne et qui se mit tout de suite en devoir de traiter l'enfant. Je téléphonai alors à mon mari pour le mettre au courant. Lorsqu'il rentra, l'enfant avait presque perdu connaissance et il avait l'air d'avoir beaucoup de peine à respirer. Mon mari eut grand'peur et proposa que nous fassions venir le docteur, ce que je fis. Lorsque le médecin arriva, il secoua la tête et demanda si le petit garçon avait jamais été en bonne santé. Je répondis qu'il avait toujours été aussi bien portant qu'on peut l'être. Le docteur pensa que, par suite de la chute, l'enfant avait une lésion interne à la tête, et cela sembla beaucoup l'inquiéter. Lorsque le docteur s'en alla, mon mari l'accompagna, afin d'aller chercher tout de suite les médicaments prescrits.
Quelques instants après leur départ et tandis que je tenais l'enfant sur mes genoux, je pris la Bible et, l'ouvrant, je lus ces mots: “En vérité, en vérité, je vous le déclare, si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort.” Après avoir lu ces paroles, j'éprouvai un sentiment de calme. Je regardai l'enfant et il me sembla que sa respiration était plus régulière et que son visage avait un teint naturel. Il dormait profondément, de sorte que je le remis au lit. Lorsque mon mari revint avec les médicaments, notre petit garçon dormait encore, et, par conséquent nous ne les lui fîmes pas prendre. Une heure plus tard environ il s'éveilla, se mit sur son séant et dit: “Maman, habille-moi. Je vais bien.” Il se leva, je l'habillai, et je puis dire en toute sincérité qu'il ne se ressentit plus du tout de son mal. Il joua tout le reste de la journée.
Je suis très reconnaissante envers Dieu de cette guérison. Ce fut pour nous une preuve que Dieu est le seul guérisseur. Peu de temps après, je me remis d'une angine en deux traitements. Six années se sont écoulées depuis que j'ai été amenée à connaître la Science Chrétienne. La Bible est devenue pour moi une révélation nouvelle et je puis la lire beaucoup plus intelligemment à la lumière que j'ai reçue grâce à la lecture de “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy.
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