C'est avec le plus grand plaisir que je tâche d'exprimer par des paroles...

C'est avec le plus grand plaisir que je tâche d'exprimer par des paroles la gratitude que je ressens pour la Science Chrétienne. Revenant de l'Afrique Orientale Allemande, en 1918, ma santé ruinée par suite de la fièvre paludéenne et de la dysenterie, j'entendis parler de la Science Chrétienne à la Salle de Lecture des Soldats, de la Science Chrétienne, à Bedford, où j'étais en garnison. Le livre de texte “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy, m'intéressa excessivement, et je le lus deux fois d'un bout à l'autre; puis je commençai à étudier la Bible. Le résultat fut merveilleux. C'était comme si je passais des ténèbres à la lumière du soleil; et tandis que je me baignais dans ses rayons chauds, je me rendis compte que je venais de trouver ce que j'avais cherché depuis des années. J'avais trouvé Dieu!

Ce fut alors que je constatai que j'avais entièrement oublié ma maladie, et depuis lors, je n'ai plus jamais souffert de la fièvre paludéenne ni de la dysenterie. J'ai été à même de renoncer à une pension militaire pour incapacité, en opposition formelle avec le conseil des médecins militaires qui avaient déclaré impossible que je fusse guéri si rapidement.

Les quatre années qui se sont écoulées depuis lors, ont été comme un long et heureux jour. Les démonstrations se sont succédées, et aujourd'hui, dans la mesure où notre compréhension nous le permet, tout ce qui se fait chez moi s'accomplit scientifiquement. Le résultat est vraiment merveilleux — si merveilleux que ma femme et moi, bien que nous sachions qu'il n'est rien d'impossible à Dieu, nous restons cependant, en énumérant nos bienfaits, frappés d'étonnement devant l'immense puissance de l'Amour. Nos deux petits garçons sont la vivante expression de la joie. Nous n'éprouvons aucune crainte à leur sujet, sachant qu'en leur qualité d'enfants de Dieu, ils sont à l'abri de toute suggestion de danger.