Au mois de janvier je souffrais atrocement d'un abcès dans l'oreille. Je n'avais rien pu manger depuis quatre jours, et le médecin qu'on avait fait venir sans me consulter, déclara, après un examen de la bouche, de l'oreille et du nez, qu'il fallait qu'on me mette des compresses très chaudes pendant toute la nuit, et que le lendemain matin il fallait aller à l'hôpital pour faire percer l'abcès. Ce médecin avait dit aux patrons de l'hôtel où j'habitais, qu'il fallait d'urgence qu'on me fasse cette opération, qu'autrement je pourrais devenir folle. Je tâchai de déclarer la vérité et lus le livre de texte de la Science Chrétienne: "Science et Santé avec la Clef des Écritures," par Mary Baker Eddy, mais sans parvenir à rassembler mes idées; il me semblait que je perdais la mémoire. Je n'ai pas voulu de compresses. Le lendemain matin je paraissais aller mieux, ayant moins de fièvre et ayant pu dormir un peu. Mais vers trois heures de l'après-midi cela recommença de plus bel. Je ne pouvais tenir en place, et à cinq heures je m'habillai et demandai à la femme de chambre de bien vouloir m'accompagner jusque chez une praticienne de la Science Chrétienne. Les propriétaires de l'hôtel et le médecin qui était venu, voulurent m'empêcher de sortir parce qu'il faisait froid, que j'avais la fièvre et que je pouvais à peine me tenir debout. Je partis cependant, accompagnée de la femme de chambre.
Après quelques bons conseils et le traitement que me donna la praticienne, lequel dura de quinze à vingt minutes, je me sentis revivre: la mémoire me revint et je ne ressentis plus de douleur. A partir de ce moment j'étais complètement guérie. Au grand étonnement de mon patron j'ai repris mon travail le lendemain même. La femme de chambre ainsi que les propriétaires n'en revenaient pas. Quant au médecin, il ne s'expliquait pas cette guérison "merveilleuse," comme il disait, après avoir examiné l'oreille où il ne retrouvait plus l'enflure de quelques heures auparavant. J'avais faim et je mangeai mon dîner de bon appétit.
Je ne trouve pas de paroles adéquates pour témoigner ma reconnaissance non seulement pour la guérison, mais aussi pour les bons conseils que me donna la praticienne. Paris, France.
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