Il y a vingt-trois ans maintenant que j'ai entendu parler de la Science Chrétienne pour la première fois. Pendant ces années, je lui ai donné la première place, aussi a-t-elle tout fait pour moi. Notre famille entière s'est uniquement reposée sur les enseignements et la pratique de cette Science pour ses besoins physiques, financiers, intellectuels, moraux et spirituels. Durant ces années, nos cinq enfants n'ont jamais vu un médecin et n'ont pas pris une goutte de médicament; et leurs maladies ont toujours été guéries en peu de temps, grâce à la compréhension qui permet de distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux, conformément à la règle qu'a donnée Mrs. Eddy aux pages 9 et 10 de “Unity of Good”: “En reconnaissant l'irréalité de la maladie, du péché et de la mort, vous démontrez la totalité de Dieu.”
Avant que nous venions à la Science Chrétienne, les enfants souffraient terriblement chaque hiver de la fièvre et de la bronchite, et nous les faisions soigner par un des médecins les plus renommés de Paris. A ce moment-là, le traitement était des plus violents (il change toujours), et cela nous mettait à la torture, leur vieille bonne et moi, de l'appliquer et de faire ainsi souffrir les petits. Quatre ans après que nous fûmes entrés dans la Science Chrétienne, en me réveillant le matin, un jour d'hiver, je découvris que notre cadet, qui n'avait alors qu'un an, était atteint de cette même maladie. Il était si malade que pendant toute la journée nous dûmes le tenir dans les bras, mon mari ou moi, ne pouvant le déposer. Tous deux, nous refusâmes fermement de croire au témoignage des sens et nous nous attachâmes à la vérité de l'être pour lui. Au bout de dix-huit heures, l'enfant respira tout à coup librement, et puis la fièvre et la bronchite le quittèrent. Je le déposai à côté de moi, et nous dormîmes tous deux paisiblement pendant toute la nuit. Il toussa un peu; mais au bout d'une semaine, il ne lui restait plus aucune trace de la toux. Avant que nous ayons connu la Science Chrétienne, le danger, la fièvre et la bronchite, chez les autres enfants, avaient toujours duré deux semaines au moins, généralement trois, et la toux continuait pendant des mois; au fait, jusqu'à ce que nous les emmenions au bord de la mer au mois de juin.
La Science Chrétienne m'a soulagée de l'inquiétude continuelle dont je souffrais à l'égard du bien-être et de la sécurité de mes enfants. J'ai appris que je ne pouvais les protéger moi-même, quoi que je fasse, et que mes craintes faisaient brèche à leurs remparts. C'est pourquoi je me repose maintenant sur cette vérité: qu'il n'y a autre chose que l'Entendement infini; que mes enfants sont dans cet Entendement infini et qu'ils procèdent de lui qui remplit tout l'espace, et que le danger n'est qu'un mythe irréel.
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