Au mois de mars, 1917, alors que je me servais d'un arpon, un éclat de...

Au mois de mars, 1917, alors que je me servais d'un arpon, un éclat de bois dur atteignit mon œil droit, et fendit la prunelle à travers la pupille. On me transporta en toute hâte à l'hôpital, où l'on me fit plusieurs points pour fermer la blessure. Le lendemain matin, les médecins (l'un d'eux étant spécialiste pour les yeux), nous prévinrent, ma famille et moi, que je perdrais complètement l'œil blessé, et que je pourrais me considérer fort heureux si je ne perdais pas également l'autre, par suite de l'infection; de plus, qu'il n'y avait rien à faire pour l'œil blessé, sauf de conserver la prunelle, la vue ayant été complètement détruite au moment de l'accident. Ce qu'on me faisait espérer de mieux, c'était d'avoir une prunelle cicatrisée et pas de vue.

On demanda l'aide d'un praticien de la Science Chrétienne, et il commença à me traiter à onze heures quarante-cinq du matin. A une heure et demie de l'après-midi, je pus apercevoir la lumière autour des bords du bandeau. Je travaillais sous la “Workmen's Compensation Act” (Loi de la Compensation des Ouvriers), et fus contraint de rester à l'hôpital pendant deux jours après avoir demandé l'aide de la Science Chrétienne. Puis je rentrai chez moi, j'ôtai les bandeaux et ne m'en servis plus. La lumière ne me porta aucun préjudice et il ne me fut pas non plus nécessaire de porter les lunettes de couleur. Je n'éprouvai plus aucune douleur ni aucun malaise après avoir demandé l'aide de la Science Chrétienne. Au bout de quelques jours on me fit passer un examen pour la compagnie d'assurances et l'on déclara que ma vue était parfaite. Il ne restait pas de cicatrice sur la prunelle. Il y a plus de six ans depuis lors, et mes yeux sont tout à fait normaux, ne me causant jamais aucun inconvénient, quoique je lise beaucoup.

Pendant l'épidémie d'influenza, je fus sérieusement atteint et le travail d'un praticien me délivra du mal. Bien d'autres démonstrations ont été faites dans ma famille. Je suis sincèrement reconnaissant envers Dieu et envers la Science Chrétienne du secours fidèle et affectueux qui ne nous a jamais manqué en temps de détresse. Ne connaissant pas la Science Chrétienne avant la guérison de mon œil, je puis dire comme l'aveugle: “Je sais une chose, c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois.”