Il y a plusieurs années je glissai sur un trottoir couvert de glace et tombai de toute la pesanteur de mon corps sur la main et le bras droits. Je déclarai immédiatement que “les accidents sont inconnus à Dieu,” comme nous le dit Mrs. Eddy à la page 424 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures.” Je réalisai la toute-présence et la toute-puissance de l'Amour divin et me rendis compte qu'Il maintient l'intégralité de Son image et Sa ressemblance en tous temps et en toutes circonstances. Je ne ressentis ni douleur, ni choc, ni état nerveux, aussi continuai-je ma route; mais avant d'être allée bien loin, je sentis qu'il s'était passé quelque chose d'anormal et qu'il serait sage de m'en retourner chez moi et d'étudier plus à fond la Vérité et l'Amour pour résoudre le problème. Lorsque j'atteignis le haut de l'escalier, je sortis la main du manchon et la vue mortelle contempla un poignet tout difforme — c'était une dislocation de la jointure. J'étais debout près du téléphone et je me souvins que notre Leader bien-aimée dit à la page 401 de Science et Santé: “En attendant que le progrès fasse admettre l'efficacité et la suprématie de l'Entendement, il vaut mieux que les Scientistes Chrétiens, lorsqu'il s'agit de chirurgie, de fractures et de luxation, s'en rapportent au chirurgien.” Je téléphonai donc à un chirurgien et lui dis que j'étais tombée, et que, m'étant disloqué le poignet, je le priais de venir le remettre en place. Je me retirai dans ma chambre et sans aucune aide, j'ôtai la robe que je portais et qui avait des manches étroites, et je mis une matinée, ne ressentant ni douleur ni faiblesse.
Lorsque le docteur arriva, il dit après m'avoir examinée: “Non seulement vous avez le poignet disloqué, mais les deux gros os du bras sont fracturés et devront être remis en place.” Je le priai donc de faire l'opération, mais lui dis que je ne désirais user d'aucun remède matériel ni de médicament d'aucune sorte. Je me tins debout au milieu de la chambre tandis que le docteur fit son travail et je n'éprouvai qu'une légère sensation de malaise. Je me détournai de la matière pour contempler la Vérité et l'Amour — n'ayant que la perception céleste de l'homme, pour toujours un avec Dieu, le bien, au-dessus et au-delà du rêve des expériences mortelles. Quand le docteur eut terminé son travail, il me dit: “Est-ce que cela ne vous a pas fait souffrir?” Je répondis: “Un peu seulement; la sensation n'était pas tout à fait agréable.” Il dit alors: “Ordinairement, toute autre personne dans de telles circonstances, aurait crié à chaque souffle. Vous aurez toute votre vie une main et un bras difformes.” Je lui affirmai qu'il n'en serait rien, et il répondit qu'en ce cas il en accorderait tout le mérite à la Science Chrétienne. Ce même soir, je restai levée jusqu'à onze heures, ne souffrant d'aucune faiblesse, d'aucune douleur; puis je me couchai et dormis toute la nuit. En l'espace d'une semaine j'écrivais des lettres, et en dix jours je soulevais de lourds seaux de charbon que je jetais sur le feu. La main et le bras furent en parfait état en très peu de temps. J'avais alors plus de soixante ans, aussi, au point de vue medical, on s'attendait à une guérison lente.
Depuis que j'ai commencé l'étude de la Science Chrétienne, il y a seize ans, après avoir été souffrante depuis ma plus tendre enfance, j'ai chaque jour de nouvelles raisons pour être reconnaissante envers Dieu, envers Christ Jésus, le Conducteur, et envers notre Leader bien-aimée, Mary Baker Eddy. En lisant la Bible et Science et Santé, je fus guérie de plusieurs maladies parmi lesquelles il y avait une maladie organique du cœur, des rhumatismes chroniques, de la névralgie, une maladie de foie et d'estomac; je fus aussi guérie du découragement, de la crainte et de l'impatience. Plus tard, après avoir reçu les traitements d'une praticienne de la Science Chrétienne durant une semaine, je n'eus plus besoin de porter de lunettes. Dieu ne fait pas acception de personnes, et je me sens toujours réconfortée en pensant que ce qu'Il a fait pour moi Il le fera pour tout autre.
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