Je désire exprimer ma reconnaissance pour tous les bienfaits que j'ai reçus grâce à la Science Chrétienne, mais le temps et la place me manquent pour énumérer les bienfaits de divers genres qui se présentent à ma mémoire lorsque je pense à ces dernières années. Ma première expérience a prouvé que la Science Chrétienne est efficace lorsque son enseignement est correctement appliqué aux problèmes physiques ainsi qu'à ceux qui ont trait à la protection et à la subsistance. Après avoir entendu parler de cette belle vérité par quelqu'un que je considérais comme très expert dans les affaires, je pris une pièce d'or de cinq dollars, que m'avait donnée la maison de commerce pour laquelle je travaillais, j'achetai un exemplaire de “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy, et je me mis tout de suite à le lire.
Bientôt après, je tombai grièvement malade et je demandai l'aide de la Science Chrétienne. Après que j'eus reçu deux traitements d'une praticienne, il semblait que mon état avait empiré, et la dame chez laquelle je prenais pension, fit venir un médecin, qui diagnostiqua la fièvre paludéenne. Il dit aussi qu'il me croyait victime de la tuberculose. Quoique j'eusse congédié la praticienne, je m'attachai aux pensées que m'avait enseignées la Science Chrétienne; mais ne semblant recevoir que bien peu d'aide, je quittai finalement mon emploi et m'en retournai à la maison. Je ne me plaignais pas, mais lorsque je fus obligée de m'aliter, ma famille fit venir un médecin. La première recommandation qu'il me fit, c'est de ne regarder ni au passé ni à l'avenir, et il m'assura que la douleur ne durerait pas plus d'une minute à chaque crise. Il dit que je souffrais de la fièvre typhoïde et d'un épuisement nerveux. Plus tard, il ajouta que j'étais atteinte d'une grave maladie d'estomac qui ressemblait à un empoisonnement par la ptomaïne. Cet état dura quatre semaines. Puis, un matin, je décidai de ne plus prendre aucun médicament, et comme le docteur ne réussissait pas à modifier ma décision, il me quitta. Pendant tout ce temps-là, j'avais été mise à la diète liquide; or, depuis deux jours je n'avais pas même été capable de prendre une cuillerée d'eau. J'écrivis de nouveau à mon amie, la praticienne de la Science Chrétienne, dont j'avais demandé l'aide au début de ma maladie; je lui racontai par quoi j'avais passé et la priai de me dire ce qu'elle me conseillait de faire; n'ayant pas d'emploi ni d'argent, je ne savais ni si je pouvais ni si je devais demander des traitements. Elle me répondit affectueusement qu'elle serait heureuse de me donner des traitements et d'attendre que j'eusse repris mon travail pour la payer. Ceci se passait le jeudi. Le dimanche je mangeai ce que je désirais, et le mardi je mangeai tout ce qu'il m'avait été défendu de manger durant les semaines précédentes. A ce moment-là, certains membres de ma famille manifestaient les mêmes symptômes dont on avait dit que je souffrais moi-même, mais comme je libérai ma propre pensée de cette crainte à leur sujet, le mal ne put se développer.
Tandis que j'étais encore dans un état de faiblesse physique, on me rappela que dans quelques jours je devrais remplir une obligation financière; et grâce à ma confiance ferme et sincère en la vérité que je venais d'apprendre, je reçus à temps l'argent nécessaire pour payer cette dette. J'avais demandé que mon emploi fût donné à une autre personne, car je ne savais quand je pourrais le reprendre moi-même, mais mes patrons vinrent me voir pour me prier de revenir. Aussi, je repris mon travail peu après, me sentant mieux et plus heureuse que ne l'avais été de toute ma vie; et ceux qui étaient au bureau avec moi remarquèrent le changement qui s'était produit en moi, tant au moral qu'au physique.
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