Il est merveilleux après des années de faiblesse, d'agitation et de lutte, d'apprendre que Dieu ne prend “point plaisir ... à la mort de celui qui meurt,” que ce n'est pas Lui qui rend nos cœurs tristes, et qu'il n'est pas nécessaire que nos efforts pour obtenir la santé, la joie et la prospérité soient faits en vain. C'est mon étude de la Christian Science qui m'a révélé cette chose merveilleuse.
Dans ma jeunesse, comme tant d'autres, je cherchai Dieu. Il paraissait être dans les fleurs et sur les collines, mais non point parmi les hommes. Je n'avais jamais entendu dire qu'Il était présent; Son nom n'était pas mentionné dans la conversation ordinaire et les actions de chaque jour. Je Le cherchai dans l'école du dimanche et dans l'église, mais le pouvoir donné à la matière et le fait que le commandement de guérir avait été ignoré, me paraissaient illogiques et point en accord avec la Bible. Il n'y avait rien pour m'enseigner la prière qui “a une grande puissance.” Plus tard, à l'Université, je cherchai le pouvoir de l'entendement en étudiant Platon, Aristote, Kant et Hegel; néanmoins, à la fin de chaque cours l'homme restait doué d'une immortalité douteuse et d'une raison limitée par le temps et la décadence, Pendant tout ce temps je luttais contre une faiblesse générale, une fatigue écrasante, un mal de gorge ou quelque autre malaise: je n'étais jamais bien portante. A maintes reprises les médecins m'avaient déclaré que je travaillais trop et qu'un abattement complet serait inévitable. A cette époque ma sœur fut atteinte de tuberculose des poumons. Tout ce que la médecine pouvait offrir fut essayé, mais sans résultat. Alors par amour pour elle j'entrepris l'étude de la Christian Science. Une autre sœur fit atteinte de la même maladie. Elles moururent toutes deux à trois mois d'intervalle. Entre temps, deux médecins dont un spécialiste renommé, avaient diagnostiqué mon cas et affirmé que je souffrais du même mal. L'on m'avertit qu'il me serait fatal de retourner à ma besogne; néanmoins, un praticien de la Christian Science m'ayant déclaré que Dieu est ma Vie, je repris mon travail en m'attachant à cette déclaration. Bien que le témoignage des sens fût souvent je ne cessai de travailler et finalement la croyance à la maladie fut remplacée par le fait de la santé, et j'en devins consciente.
Cependant ce n'est pas le bien-être physique qui appelle la reconnaissance. C'est plutôt la contradiction du témoignage des sens, la nouvelle naissance qui consiste à voir dans le monde un univers d'idées et non de choses. C'est le fait de savoir que Dieu est la loi et le Principe dans Sa Science infinie de l'Entendement, fait indubitablement établi par la victoire à un moindre degré sur les soi-disant lois de la matière, victoire qui par la démonstration complète est inévitable. C'est aussi la connaissance de l'homme non pas comme une créature faible, qui dépend du sommeil, des circonstances et de la matière, mais comme idée de Dieu, conscient d'une capacité infinie. Pour ceci j'aimerais chanter au monde entier la gratitude que j'éprouve vis-à-vis de la Christian Science, me rendant compte avec humilité que ma compréhension est proportionnée à ma démonstration.
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