Connaître le Principe divin et son expression, c'est posséder le bonheur réel et présent. L'homme réel, qui vit tout entier comme idée, comme l'activité exprimant l'Entendement infini, trouve dans cette connaissance une jouissance sans cesse renouvelée. Ce qui fait l'excellence de sa vie, qu'il s'agisse de satisfaction ou d'enthousiasme, découle éternellement de la même source. Sa joie immortelle réside dans son inséparabilité d'avec l'Esprit qui crée toutes choses, qui suffit à tout et qui est Dieu. Il n'existe pas de rapports vrais hormis ceux de l'homme réel avec Dieu. L'homme réel est entièrement et à jamais associé à l'intelligence divine, non à des personnes. La compréhension d'un tel fait est nécessairement enthousiaste, bien que calme et sûre. Ainsi tout ce qui constitue le bien est omniprésent, car le Principe intelligent est toujours ici, s'exprimant avec une vigueur inépuisable. Telle est la vérité de l'immortalité.
A la page 42 de “Miscellaneous Writings,” concluant la réponse très claire qu'elle fait à une question importante, Mrs. Eddy dit: “La différence entre une croyance à l'existence matérielle et le fait spirituel de la Vie consiste en ceci: l'une est un rêve, une chose irréelle, l'autre est la réalité éternelle. C'est seulement dans la mesure où nous saisissons la nature de Dieu et apprenons que le bien, non le mal, vit et est immortel, dans la mesure où nous distinguons que l'immortalité n'existe que dans la perfection spirituelle, que nous perdons notre fausse conception de la Vie dans le péché, notre sens matériel, et que nous reconnaissons un état supérieur d'existence.” C'est ainsi qu'il appartient à chacun de connaître et de prouver, ici et maintenant, son immortalité comme expression de la Vie infiniment spirituelle, et de se réjouir de ce que cette Vie se manifeste toujours comme Emmanuel, c'est-à-dire “Dieu avec nous.” Cette démonstration implique naturellement celle de l'immortalité de tout ce qui a été réel. Quand on songe attentivement aux satisfactions qu'on a eues, à ce qu'on a vraiment aimé, on voit que l'intelligence divine rendue manifeste a été la seule présence qui sut satisfaire et inspirer de toute façon. En s'adressant ainsi tout entier à la vérité, l'on découvre dans l'Entendement divin, aimant, la réalité tangible et actuelle de tout ce qui a jamais existé. L'existence illimitée, en tant qu'idée exprimant le Principe infini, est seule spirituellement et tangiblement suffisante.
Cette intelligence positive de l'immortalité contraste à coup sûr avec les suppositions du matérialisme. A l'Article VIII, Section 3, du Manuel de l'Église Mère, Mrs. Eddy nous fait cette recommandation: “Quand il est nécessaire de montrer le grand abîme qui sépare la Christian Science de la théosophie, de l'hypnotisme ou du spiritisme, faites-le, mais sans paroles dures.” La Science du Christ diffère en ce qu'elle révèle une Ame infinie, une conscience divine, dont l'homme immortel est l'expression. En d'autres termes, il n'y a pas d'âmes nombreuses, et la seule Ame réelle, Dieu, a toujours existé absolument en dehors de la croyance dans la matière. La consolation efficace de la Christian Science réside dans l'inséparabilité de l'homme véritable d'avec tout ce qui a jamais été réel, d'avec la manifestation de l'intelligence divine, et, en ceci, n'a rien à voir avec les personnes humaine L'immortalité qui satisfait toutes les aspirations est celle de l'Entendement et de son idée. Tout sens de mortalité ou de personnalité humaine n'est que la contrefaçon de la réalité. C'est pourquoi nul ne devrait souhaiter la perpétuation d'une contrefaçon. Plutôt devrait-on chercher à lui tourner le dos ainsi qu'à tous ses expédients, pour s'attacher à l'idée originale de l'Entendement véritable.
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