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Les idées

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1921


A la page 88 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” Mrs. Eddy écrit: “Les idées sont des émanations de l'Entendement divin. Les pensées, provenant du cerveau ou de la matière, sont des rejetons de l'entendement mortel; ce sont des croyances mortelles matérielles. Les idées sont spirituelles, harmonieuses et éternelles.” L'étudiant de la Christian Science ne trouve pas toujours facile l'effort qu'il faut faire pour séparer de lui-même ou de son prochain les “rejetons de l'entendement mortel,” qui se présentent sous la forme de croyances à la discorde, au péché et à la maladie. Toutefois, il en est un qui a trouvé cette tâche relativement aisée en comparant l'homme réel, spirituel, à la solution correcte d'un problème d'arithmétique. Il va de soi qu'une réponse correcte existe pour tout problème. Il se peut qu'elle s'obtienne par des voies différentes, mais dans tous les cas elle doit être trouvée selon les règles mathématiques qui sont à sa base. Chacun peut s'atteler au problème, mais seuls ceux qui appliquent rigoureusement la règle en viennent à bout.

L'ignorance ou des conceptions erronées à l'endroit du Principe peuvent nous fourvoyer dans des conclusions fausses. En quoi cela affecte-t-il la solution correcte? Rien ne peut la toucher. A supposer qu'après force étude et peine une centaine d'élèves ne parviennent pas à saisir les vérités sur lesquelles repose tel problème particulier, celles-ci n'en demeureront pas moins parfaites, démontrables et inaltérées par l'ignorance ou l'application défectueuse; le maître le sait et ne se laisse pas ébranler par les échecs de ses élèves.

Pareillement, l'idée de Dieu demeure spirituelle, harmonieuse et éternelle, en dépit des croyances matérielles qui proviennent de l'ignorance du Principe de tout être véritable. Peu importe le nombre de ceux qui croient qu'un homme est aveugle, sourd ou infirme,— cela n'affecte en aucune façon l'homme réel qui est maintenant l'image et la ressemblance de Dieu et qui l'a toujours été. Le fait éternel demeure et rien ne saurait le modifier ou le diminuer. “Nous sommes dès à présent enfants de Dieu,” voilà la vérité absolue, quel que soit le nombre des croyances matérielles qui essayent de contredire ce fait. Rappelons-nous aussi que du moment que Dieu s'exprime par Son idée, celle-ci est nécessairement parfaite et exprime la nature de Dieu, car hors de Lui l'homme ne serait rien. Mais l'homme que Dieu crée est le seul homme qui soit, et cet homme n'a jamais pu exprimer autre chose que Dieu.

Les raisons sont nombreuses qui expliquent nos échecs, mais on peut affirmer sans exagération que ceux-ci proviennent, presque tous, du fait que nous nous séparons en croyance de la règle particulière qui régit notre problème. Il s'agit peut-être d'une simple déviation, mais c'est assez pour nous égarer. Pareillement, tout semblant d'échec qui suit l'effort fait pour surmonter quelque désaccord particulier, est souvent dû à la croyance que l'homme peut être séparé de Dieu, croyance qui est un des “rejetons de l'entendement mortel,” car, en réalité, le Principe est uni à son idée et rien ne peut l'en séparer.

Pour en revenir encore une fois à l'exemple du maître et de sa classe, celui-ci se tourmente-t-il un seul instant pour la sécurité de la règle que ses élèves n'ont pas su démontrer comme il faut? Non. Le maître averti sait qu'il n'y a qu'un seul remède à l'erreur de cette nature, et que ce remède consiste en une étude plus attentive et en une application plus rigoureuse de la règle. Le disciple de la Christian Science ne doit pas se laisser troubler par ses propres échecs ou ceux des autres, ni par le fait qu'il n'a pas encore démontré l'harmonie. Dans Science et Santé (p. 454), Mrs. Eddy nous rappelle “qu'il faut que la patience ‘ait accompli parfaitement son œuvre.’ ” Pour être démontrée, la règle doit être comprise. Dans la mesure où nous repoussons les rejetons de l'entendement mortel, produits de l'ignorance et de la pensée fausse, les émanations de l'Entendement divin prennent leur place, et la solution du problème, quel qu'il soit, se présente comme résultat inévitable. Nous nous apercevrons alors que toutes les erreurs pensées au sujet de l'homme n ont jamais affecte l'etre reel en aucune façon, et que tout ce qui peut arriver en réalité est le dévoilement de la perfection éternelle de l'homme à l'image et à la ressemblance de Dieu.


La charité est patiente; la charité est pleine de bonté; la charité n'est point envieuse, elle n'est pas présomptueuse, elle ne s'enfle pas d'orgueil; elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche pas son intérêt; elle ne s'aigrit point, elle ne soupçonne point le mal; elle ne se réjouit pas de l'injustice, mais elle met sa joie dans la vérité.— I Cor. 13:4–6.

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