Pendant seize ans j'ai été sujette à une maladie de cœur chronique fort douloureuse.

Pendant seize ans j'ai été sujette à une maladie de cœur chronique fort douloureuse. Je consultai différents médecins qui déclarèrent que je souffrais d'une grave affection valvulaire du cœur, d'une faiblesse des muscles de cet organe et de désordres nerveux aigus. Ils m'envoyèrent à une station thermale très renommée, mais malgré que mon séjour se prolongeait chaque année, les résultats demeurèrent insignifiants. Il y a huit ans, à la suite de l'influenza, une inflammation des muscles de la paroi du cœur augmenta la liste de mes maux et m'obligea à m'aliter pendant de longs mois. A ceci vint s'ajouter une inflammation et une dilatation de l'aorte. Mes souffrances étaient intenses et j'étais au désespoir. Bien que mon état s'améliorât quelque peu, j'avais le cœur si faible qu'il m'était impossible de faire le moindre travail. Le médecin qui me soignait journellement fit de son mieux mais ne parvint pas à arrêter les hémorragies.

Dans ces heures les plus sombres de mon existence, j'entendis parler de la Christian Science par un membre de ma famille. Tout d'abord je n'avais que fort peu de foi en cet enseignement; pourtant, après le premier traitement, mon cœur fonctionnait déjà mieux. A la suite d'une affection nerveuse et douloureuse des yeux, ma vue s obscurcit au point que je ne pouvais même pas lire une ligne. Un jour, c'était après avoir reçu mes premiers traitements, je feuilletais le Herold lorsque je m'aperçus que les caractères étaient tout à fait nets, et à mon grand étonnement je pus lire plusieurs pages. Dès lors mon relèvement fut très rapide. Après le sixième traitement je pus me rendre à Berlin pour assister à une réunion du mercredi soir. Ce premier service fit une profonde impression sur moi et je fus convaincue d'avoir trouvé le chemin qui, ici-bas, mène à la Vérité et à l'Amour.

Néanmoins il y eut encore des moments de découragement, car l'erreur qui, pendant de nombreuses années, paraissait s'être fortement établie dans l'esprit mortel, n'était pas encore complètement détruite. Pourtant avec une patience et une foi inlassables, la praticienne continua de me traiter, et petit à petit, ma compréhension spirituelle croissante aidant, la puissance apparente de l'erreur diminua. Aujourd hui je sais que Dieu est la seule puissance et qu'Il est le grand Médecin. Je Lui rends grâces du plus profond de mon cœur de m'avoir affranchie de l'asservissement à l'erreur, et c'est avec reconnaissance que je pense à notre vénérée Leader, Mrs. Eddy, qui nous apporta cette admirable vérité.