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Dans le Deutéronome nous lisons: “C'est un refuge que le Dieu d'éternité;...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1921


Dans le Deutéronome nous lisons: “C'est un refuge que le Dieu d'éternité; il y a une retraite sous ses bras éternels.” Mrs. Eddy fut pleinement consciente de la signification de ces paroles quand, dans la Préface de Science et Santé, elle débuta par cette déclaration: “Pour ceux qui s'appuient sur l'infini et qui en font leur soutien, aujourd'hui est gros de bienfaits.” La vérité de cette assurance m'a été prouvée nombre de fois au cours des dix dernières années, et je suis tout particulièrement reconnaissant pour le secours que j'en ai dérivé pendant que j'étais à l'Armée.

En septembre 1918, j'étais transporté à l'hôpital militaire en France et opéré d'une appendicite aiguë, d'une péritonite et d'une rupture de la vessie. L'on entendit dire à l'un des chirurgiens que je n'avais qu'une chance de vivre sur deux cents, tandis qu'un deuxième déclara que j'étais fortuné de ne pas être avec les anges. S'il avait su que, dans la Christian Science, l'une des définitions du mot anges est celle-ci: “Les pensées de Dieu se communiquant à l'homme” (Science et Santé, p. 581), il aurait pu dire que j'étais fortuné d'être avec eux.

Après mon relèvement de cette maladie, mon bulletin fut marqué “classe D, à renvoyer aux États-Unis en congé définitif.” C'était là la classe des hommes physiquement incapables de continuer le service, et je fus inclus dans celle-ci parce que les docteurs disaient que mon estomac était faible, que je devais suivre un régime, et qu'en outre je ne devais jamais m'astreindre à soulever quoi que ce soit. Grâce à l'aide charitable d'un praticien de la Christian Science habitant Paris, j'ai pu prouver la faussete de ces déclarations; moins de deux mois après que ce diagnostic fut rendu je mangeais de tout, et depuis mon congé du service j'ai été occupé dans une fabrique où mon travail actuel est aussi dur que celui que j'ai jamais fait. A mon retour aux États-Unis, j'eus une angine et une pneumonie; je fus congédié de l'Armée, mon incapacité de servir étant évaluée à trente pour cent en raison d une inflammation chronique des tissus du cœur. Je suis heureux de dire que ceci a également été guéri par la Christian Science. Dans mes difficultés j'ai reçu l'aide charitable de la “Commission Scientiste Chrétienne pour le bien du soldat” et de celle des “Secours de Guerre,” et j'ai trouvé que les salles ouvertes par ces commissions étaient de véritables ports dans lesquels nous pouvions, en toute sécurité, devancer la tempête.

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