En venant apporter mon témoignage pour tout le bien que j'ai reçu de la Christian Science, qu'il me soit permis de dire comment Dieu m'y a amenée. Voici bientôt trois ans, mon mari étant malade, le médecin nous avait ordonné un séjour prolongé à la campagne, et nous avions loué, aux environs de Genève, un appartement dans une maison occupée par plusieurs locataires. Vis-à-vis de chez nous habitaient deux dames: une mère et sa fille. Nous les rencontrions souvent au jardin, et, parmi les visites qu'elles y recevaient, l'une d'elles attira particulièrement mon attention. On m'apprit qu'elle était Christian Scientist. Or, j'aimais Dieu, le Christ, l'Évangile, que je m'efforçais de mettre en pratique, mais je dois dire que je ne connaissais pas la Christian Science. On me présenta à cette dame; elle m'en parla et m'engagea fortement à me procurer le livre de texte de Mrs. Eddy: ce que je fis. Mes progrès furent lents, mais à force de patience et de persévérance, notre praticienne arriva à me faire saisir ces idées toutes nouvelles pour moi. Je compris qu'il ne fallait pas me contenter de lire, mais que je devais étudier et approfondir le précieux livre qu'elle avait mis entre mes mains. Et ainsi plus j'avançais plus j'en appréciais la valeur. A présent, je puis dire en toute sincérité que jamais nous ne serons assez reconnaissants à cette noble femme, Mrs. Eddy, de la lumière éblouissante qu'elle a projetée sur les paroles de notre Maître.
Pendant ce temps, notre fidèle praticienne traitait mon mari, et, grâce à Dieu, il a repris maintenant ses études personnelles qu'il avait dû abandonner à la suite d'une grande fatigue nerveuse. Un cas de grippe fut aussi enrayé, ainsi que diverses indispositions. J'ai eu, dernièrement, une congestion très forte à l'œil; il était rouge et enflammé au point d'inquiéter mon entourage. J'essayai naturellement de combattre l'erreur, puisque je savais que c'était une fausse croyance devant être chassée vivement comme on ferait d une tentation. Mais comme je souffrais passablement, je ne me sentis pas assez forte pour lutter. Alors notre praticienne arriva, m'enleva la croyance à la douleur et je dormis parfaitement. Trois jours après, à ma grande joie, l'œil était décongestionné.
Je ne trouve pas de paroles pour exprimer, comme je le voudrais, ma gratitude pour la miséricorde et la bonté infinies de Dieu. Puissions-nous tous faire monter vers Lui des actions de grâces pour toutes les bénédictions que nous avons reçues et pour toutes les délivrances qu'il nous a accordées. Que la reconnaissance jaillisse de nos cœurs. “La partie vitale, le cœur et l'âme de la Science Chrétienne, c'est l'Amour,” dit Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 113). C'est donc dans la mesure où nous démontrons notre amour pour Dieu et pour nos frères que nous sommes véritablement des Christian Scientists. Genève, Suisse.
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