Peu après être venu à la Christian Science je remarquai que les Christian Scientists...

Peu après être venu à la Christian Science je remarquai que les Christian Scientists ne faisaient pas usage du tabac. Ayant demandé à l'un d'eux la raison de cette abstinence, il me répondit que l'usage du tabac n'était pas propre. En conséquence je renonçai à mon habitude de chiquer, mais continuai de fumer pendant quelque temps. Un jour, ayant lu dans Science et Santé (p. 454) le passage suivant: “Inutile d'ajouter que l'usage du tabac et des boissons alcooliques n'est pas en harmonie avec la Science Chrétienne,” je résolus de mettre une fin définitive à l'habitude à laquelle je m'étais adonné depuis plus de quarante ans. Le désir de fumer me quitta pendant environ dix-huit mois. Mais un jour, par pure curiosité, j'achetai un cigare et redevins l'esclave du mauvais penchant. Alors je me laissai aller au mesmérisme de croire qu'il n'y avait aucun mal à cela, que je ne me faisais aucun tort et que j'en retirais beaucoup de plaisir. Bientôt il fut évident que je ne faisais pas de progrès dans la Science, qu'au contraire je reculais. Je m'aperçus aussi que lorsque je rencontrais un Christian Scientist j'essayais de cacher mon cigare, ayant honte qu'un tel me vît en train de fumer.

Me rendant compte que le tabac ne me faisait aucun bien, je résolus de nouveau de m'en abstenir, mais n'arrivais pas à faire ma démonstration. Je luttai pendant plusieurs années, essayant de surmonter ce penchant par la force de la volonté; je réussissais pendant quelques heures, mais seulement pour retomber dans un état pire qu'auparavant. J'avais résolu de ne pas demander l'aide d'un praticien et de vaincre par moi-même. Je déclarais la vérité, prêt à tenir bon, mais j'échouais pitoyablement. Finalement, privé de toute paix et de tout repos, je demandai le traitement et celui-ci me fut accordé avec bonté. Ma guérison ne fut pas rapide, mais quand elle se produisit elle fut glorieuse.

A la page 241 de Science et Santé, Mrs. Eddy déclare que “La pierre angulaire de toute édification spirituelle est la pureté.” Je vis que le mal dans l'usage du tabac est son impureté; tout besoin et tout désir de fumer disparurent, et aujourd'hui je peux me trouver dans une salle pleine de fumeurs sans même être tenté; de fait la pensée ne se suggère même plus. Maintenant je surmonte l'erreur dans ma vie journalière plus rapidement, et au lieu de reculer je fais des progrès. J'envoie ce témoignage de ma reconnaissance comme preuve de ma gratitude envers Dieu, la Christian Science et Mrs. Eddy, pour les nombreux bienfaits que j'ai reçus, sachant que ce verre d'eau fraîche donné au nom du Christ aidera à vaincre le mesmérisme qui tente d'enchaîner mes semblables.