La déclaration de la Note Explicative du Quarterly, que le Premier Lecteur lit au culte du dimanche avant de commencer le Sermon-Leçon, et dont la teneur est la suivante: “Les écritures canoniques, avec la parole de notre livre de texte qui corrobore et explique les versets de la Bible dans leur signification spirituelle et leur application à tous les âges, passés, présents et à venir — constituent un sermon inséparable de la vérité, non-contaminé et non-entravé par les hypothèses humaines, et divinement autorisé,” cette déclaration, disons-nous, devrait être une mise en garde en même temps qu'une inspiration constante pour tout étudiant de la Science Chrétienne, afin qu'il sache se protéger contre la suggestion de l'entendement mortel tendant à lui faire repousser certaines pensées provoquées par la lecture de passages de la Bible, sous prétexte que ceux-ci se rapportent à des choses qui ont depuis longtemps cessé d'exister, ou à des époques si reculées qu'il n'importe plus de s'en soucier.
Cette déclaration, en effet, fut une mise en garde en même temps qu'une inspiration pour un étudiant de la Science Chrétienne quand, d'une façon répétée et avec une insistence particulière, se présenta à lui cette prophétie d'Ésaïe: “Je briserai l'Assyrien dans le pays qui m'appartient; je le foulerai aux pieds sur mes montagnes. Mes élus seront déchargés de son joug; son fardeau sera enlevé de leurs épaules.” Une étude attentive des Écritures touchant l'histoire de l'Assyrien, fit ressortir son entière dépendance de la matière et de la force matérielle, sa ruse, son astuce et sa détermination bien arrêtée d'emmener les enfants d'Israël en captivité et de les y maintenir.
Les agissements du type de pensée assyrien sont dépeints en couleurs vives dans II Rois, où nous assistons aux tentatives du roi d'Assyrie pour se saisir de la cité gouvernée par Ézéchias qui “fit ce qui est bien aux yeux de l'Éternel.” Sanchérib envoya des messagers à la ville avec mission d'ébranler la confiance que le peuple avait mise en Dieu et en son chef Ézéchias, et d'employer les ruses et les artifices maniés par eux avec tellement d'art, pour s'approprier par un piège l'objet de leur convoitise, évitant ainsi l'obligation d'éprouver la valeur de leur armée. Ils tentèrent de masquer leur nature et leurs desseins criminels en s'annonçant comme des envoyés de Dieu, chargés en Son nom de prendre possession de la place; mais comme ils échouaient de ce côté, ils revinrent à la charge en essayant par le ridicule et le mépris d'ébranler la foi du peuple en la protection que Dieu pouvait lui accorder, et prédisant les plus terribles désastres s'il continuait de Lui vouer une pareille confiance. Ces délégués, assumant tour à tour le rôle d'amis dévoués et d'ennemis implacables, tantôt prétendaient avoir à cœur le bien-être des habitants et proposaient un compromis qui, contre cession de la ville, leur accordait des biens longtemps convoités et des tolérances à l'égard de leurs appétits; tantôt, évoquant le sort d'autres cités abandonnées par leurs dieux, proféraient d'épouvantables menaces au cas où l'on rejetterait leurs propositions.
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