En écrivant le témoignage de ma guérison par la Science Chrétienne, je parle du point de vue de celui qui a essayé de tout ce que peut offrir le sens matériel, sensuel et mortel de la vie. Je vivais comme le font la majorité des jeunes gens qui cherchent le bonheur dans la matière. Je croyais que je jouissais de la vie autant qu'il était possible de le faire, et si je n'avais pas entendu parler de la Science Chrétienne, je le penserais encore aujourd'hui. Dès que l'on attira mon attention sur cette religion, il y a six ans, elle occupa ma pensée, et je n'ai jamais pu étouffer cette voix douce et subtile de la Vérité, bien qu'à plusieurs reprises j'aie fait de grands efforts pour y arriver.
Je n'avais aucun mal physique au moment où je commençai à lire Science et Santé, et je ne retirai pas grand'chose de ma lecture; cependant, les graines avaient été semées, et plus tard elles germèrent. Je fus atteint d'une maladie qui me remplit de crainte, et bien que ma pensée se dirigeât souvent vers la Science, j'eus recours aux moyens matériels pour me guérir. Néanmoins, je lisais en même temps Science et Santé et commençais à m'apercevoir que la maladie est le résultat de la pensée erronée, aussi je me promis d'étudier la Science Chrétienne et de mettre ses enseignements en pratique si je guérissais; c'est ce que je fis. Je m'aperçus immédiatement que ma manière de penser s'améliorait. Je cessai de jurer et commençai à me défaire de bien des choses qui, autrefois, m'avaient procuré du plaisir; au fait, une purification générale se faisait dans ma conscience, et j'en ressentais les effets bienfaisants.
A ce moment-là, mon travail m'obligea à me rendre dans une petite ville de province, ce qui me donna une bonne occasion d'étudier. Il y avait là une association de la Science Chrétienne, et j'assistai au culte pendant plus d'un mois durant lequel je ressentis une si grande joie de vivre, une telle paix et un tel bonheur, que chaque jour était un jour de parfaite harmonie. Cependant, la prospérité me grisa, et je me détachai graduellement de la Vérité. Je cessai d'assister au culte, et repris petit à petit ma vie d'autrefois, jusqu'à ce que, finalement, je fusse arrivé au point où j'en étais avant d'avoir entendu parler de la Science Chrétienne. Je m'étais abandonné à ce sens erroné de la vie depuis un mois environ, lorsque je fus atteint d'une maladie si grave, selon le sens mortel, que je fus saisi d'une crainte terrifiante.
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