C'est le cœur plein de gratitude que je témoigne des nombreux bienfaits que nous avons reçus par la Science Chrétienne. Avant de connaître ces beaux enseignements, je pensais beaucoup à la religion et j'assistais régulièrement au culte, mais n'étais jamais complètement satisfaite. Nous avions bien des peines dans la famille à ce moment-là, ce qui me paraissait bien injuste, étant donné que nous tâchions de vivre conformément à la justice. Dans mon désespoir, je commençais même d'avoir des doutes et me demandais s'il y avait réellement une puissance et une justice divines. J'aurais certainement perdu ma foi si ma mère ne m'eût pas fait des admonestations à ce sujet. Peu après, une amie nous parla de la Science Chrétienne. J'en entrepris aussitôt l'étude, et fus surprise d'y trouver ce que je cherchais depuis si longtemps. Toutes les questions que je m'étais posées trouvèrent dans la Science une réponse absolument satisfaisante. Je vis bien quel trésor renfermait cet enseignement, et l'étudiai sans jamais me lasser. Je m'efforçais d'appliquer ma compréhension du Principe toutes les fois que l'occasion s'en présentait, et toujours avec de bons résultats. Cependant, les progrès que je faisais trompaient encore mon attente. Alors la pensée me vint que si je faisais une maladie grave ce serait l'occasion de faire des progrès plus rapides. Telle était ma croyance, aussi l'occasion me fut donnée.
Un soir d'hiver, en allant au puits chercher de l'eau, je glissai et me fis très mal au poignet. Il me semblait entendre une voix qui me disait: “Sois courageuse, tu as une démonstration à faire.” Je continuai à puiser de l'eau, mais en rentrant chez moi, ma famille s'aperçut tout de suite que je m'étais fait mal; et lorsqu'on vit ma main on insista pour faire venir le docteur. Je m'y opposai absolument car je voulais accorder toute la gloire à Dieu. Je me mis à étudier la Science Chrétienne, mais je me sentis tout à coup si faible que je ne désirai plus qu'une chose: me reposer, et au lieu de continuer d'étudier je me mis au lit. Bientôt la douleur fut telle que je ne pouvais même plus penser. Le lendemain matin ma main était très enflée et en très mauvais état. Je demandai alors à une praticienne de m'aider et elle le fit avec une grande bonté. Le soir la douleur intense me quitta, et je pus dormir toute la nuit; le lendemain matin la main n'était plus enflée, mais je me sentais si faible qu'il me paraissait impossible de me lever et j'eus très peur. En me réveillant le troisième jour, et en réfléchissant à toutes ces circonstances, ces paroles de Jésus me vinrent subitement à l'idée: “C'est l'esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien.” Je me dis que cela étant vrai, ni ma main apparemment impotente, ni ma faiblesse, ne pouvaient m'empêcher de me lever; aussi je sortis de mon lit, et m'habillai. Pendant quelque temps je ne pouvais me servir de ma main, et j'eus à combattre des craintes au sujet de mon avenir, mais la Bible et “Science et Santé avec la Clef des Écritures” par Mrs. Eddy, me réconfortèrent. Après quelque temps ma main redevint normale; je repris des forces, et il n'y eut pas de suites fâcheuses. Une personne qui avait souvent vu réduire les fractures me dit que j'avais une fracture transverse très compliquée, et qu'il était fort rare qu'un tel accident ne laissât pas de suites.
Je suis bien reconnaissante d'avoir eu une expérience aussi merveilleuse, et d'avoir pu soutenir ces luttes, car j'en sortais toujours plus forte, et chaque fois la preuve de la plénitude de Dieu fut plus convaincante. Je me rendis compte aussi qu'il se faisait en moi une transformation, car l'amour remplaçait la haine, l'envie, etc. Ma famille se mit aussi à étudier la Science, et ma mère fut guerie d'un mal à l'épaule et à la cheville en très peu de temps. Elle fut guérie aussi de la pneumonie en trois jours. Nous avons reçu d'innombrables bienfaits ces six dernières années et nous pouvons affirmer en toute sincérité que la Science Chrétienne nous a toujours aidés, tant dans la maladie que dans toute autre difficulté.
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