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Travailler

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1919


Dans le dictionnaire de Webster le mot travail est défini comme suit: l'effort physique ou intellectual fait dans un certain but. Cette définition, lorsqu'on l'examine du point de vue plus élevé de la Science Chrétienne, montre combien il est nécessaire d'être actif. Mrs. Eddy dit à la page 3 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures”: “Comprendre Dieu est l'œuvre de l'éternité, et demande une consécration absolue de la pensée, de l'énergie et du désir.” Travailler c'est être actif. Lorsqu'on se rend compte qu'il est impossible de s'arrêter mentalement à un point déterminé, que s'il n'y a pas progrès il y a sûrement rétrogression, on verra combien il importe de travailler. La Bible nous dit: “Voici maintenant le jour du salut,” non dans un temps à venir, non dans le passé, mais aujourd'hui. Le présent seul nous appartient. Lorsque les possibilités du présente ne sont pas appréciées à leur juste valeur, ou bien nous vivons dans le passé, ou bien nous dépendons de l'avenir. Beaucoup d'entre nous se justifient d'une vie inactive en raison du bon travail qu'ils ont fait par le passé; d'autres penseront peut-être qu'aussitôt que certaines difficultés auront été aplanies, ils pourront faire ce qu'ils savent devoir faire. Ce ne sont là que des excuses qui, si on les analysait, n'auraient pas plus de valeur que celles dont parle Jésus dans sa parabole des hôtes invités au festin des noces.

Le fait évident concernant ces excuses, c'est que celui qui les fait est celui qui en souffre. Il se cache lui-même la lumière. Il retarde lui-même sa croissance. Il prolonge indéfiniment le processus de travailler à son salut. Nous effectuons notre voyage du sens à l'Ame par nos propres efforts. Nous ne saurions dépendre d'un autre pour opérer cette transformation. Selon les paroles de Paul: “l'affection de la chair est inimitié contre Dieu.” Notre travail est de nous libérer de cette affection de la chair. Chaque appétit de la chair que nous éliminons fait place à l'expression de quelque qualité de l'Entendement du Christ. Le mot d'ordre de notre Maître était: Travailler! Il montrait par ses paraboles, ses arguments et son exemple la nécessité d'aller de l'avant. La parabole des talents fait ressortir le fait que l'on perdra le pouvoir mental et mental que l'on possède si on n'en fait pas usage. On obtient de bons résultats en adhérant strictement à la loi divine, ce qui permet de la démontrer et de produire des preuves. Tant de moyens différents s'offrent à nous pour travailler qu'aucun n'a besoin de se demander ce qu'il peut faire. Nous lisons à la page 201 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures”: “Le meilleur sermon qui ait jamais été prêché est la Vérité mise en pratique et démontrée par la destruction du péché, de la maladie et da la mort.” Le meilleur travail que nous puissions faire c'est de nous efforcer de suivre l'exemple du Maître. Notre vie devrait rendre témoignage de nos progrès dans ce sens. Lorsque les opportunités se présentent, nous devrions les saisir et n'avoir en travaillant que le désir d'être occupés des affaires de notre Père.

Lorsque nous comprenons que notre raison d'exister est de glorifier Dieu, nous n'avons pas besoin de nous demander si nous devons faire telle chose ou telle autre; car une fois que l'on comprend cela, la démonstration est faite, et la chose est accomplie. Nos réunions du mercredi soir devraient toujours être intéressantes et pleines d'activité mentale. Quiconque a reçu un grain de vérité est plein de gratitude. Donner un témoignage, c'est faire une démonstration; il n'est pas plus difficile de remporter la victoire sur la timidité que sur une autre tentation. Cela exige simplement le même travail. C'est glorifier Dieu et faire luire notre lumière de dire: “Je suis reconnaissant pour la vérité.” Néanmoins, beaucoup écoutent la voix de l'erreur pendant des semaines, des mois, et quelquefois des années avant de faire cette démonstration. Si nous nous contentons de recevoir et de ne jamais donner, le moment viendra bientôt où nous serons comme le serviteur avec son unique talent,— même celui que nous aurons nous sera retiré. Notre mot d'ordre devrait être: Travailler! jusqu'à ce que nous ayons “dépouillé le vieil homme avec ses œuvres,” et que ayons “revêtu l'homme nouveau.”

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