La Science Chrétienne a tant fait pour moi pendant les quinze années qui...

La Science Chrétienne a tant fait pour moi pendant les quinze années qui viennent de s'écouler qu'il me serait impossible de mentionner tous les bienfaits qui nous sont venus à moi et aux miens, tant au point de vue mental qu'au physique. Dans ce témoignage je me bornerai à relater une guérison presque instantanée d'une maladie aiguë des poumons. J'avais passé plus d'une semaine au lit et malgré les traitements de la Science Chrétienne mon mal ne faisait qu'empirer. Mon mari qui commençait à s'intéresser à la Science, s'inquiétait beaucoup, et ma belle-sœur et ma belle-mère qui habitaient avec nous, n'étant pas Scientistes, augmentaient ses craintes. Finalement, mon état s'était tellement aggravé qu'il insista pour faire venir un médecin; celui-ci déclara que j'avais une pneumonie, installa une garde diplômée et dit qu'il reviendrait dans la soirée.

C'était un mardi, et la garde me dit plus tard qu'elle ne s'attendait pas à ce que je passe la nuit. Le docteur revint à neuf heures et demie et donna ordre qu'on le prévînt s'il se produisait quelque changement. A plusieurs reprises je sentis que je m'en allais, mais je tâchai de me river à la pensée que Dieu était là. Lorsque mon mari vint me voir le lendemain matin de bonne heure, je lui demandai de téléphoner à New York à une praticienne de la Science Chrétienne et de la prier de me traiter, vu que je n'avais pas demandé à voir le docteur. Il se rendit à ma demande, et lorsque la garde reprit ma température, ainsi qu'elle le faisait à chaque heure, elle prétendit que je n'avais pas fermé la bouche et que par conséquent le thermomètre était beaucoup plus bas qu'il ne l'avait été auparavant. Lorsque le médecin vint à onze heures, il dit qu'il s'était opéré un miracle. Ma température qui avait été très élevée la veille était redevenue presque normale et mon état s'était beaucoup amélioré. Il dit à la garde que la fièvre augmenterait probablement pendant la journée, mais il n'en fut pas ainsi, et le lendemain matin j'étais dans un état presque normal. Je descendis pour le dîner le samedi suivant et me promenai sur la véranda le dimanche, bien que nous fussions en janvier. La garde admit sans hésiter que la guérison était due à la Science Chrétienne, et le docteur aussi fut tellement impressionné que sa femme se fit traiter pour une maladie nerveuse où la médecine avait échoué, et elle fut guérie. La garde me donna la feuille où elle avait enregistré ma température témoignant du changement extraordinaire qui s'était produit. Trouvera-t-on étrange que je respecte le nom de Mrs. Eddy, alors que grâce à son enseignement de la présence du pouvoir de Dieu je suis encore ici pour prendre soin de mon mari et de mes enfants.

(Mme.) Elsie B. Ludlow, Tolland, Conn.