Les paroles ne peuvent exprimer la gratitude que je ressens pour la Science Chrétienne. Je suis garde-malade diplômée et mon enseignement m'avait appris à observer constamment tous les symptômes de la maladie et d'y appliquer des remèdes matériels, bien que j'eusse toujours prié Dieu et cru que tout pouvoir Lui appartenait. Lorsque je me mariai et que j'eus des enfants, j'avais passablement de foi; néanmoins je croyais que c'était moi qui avais la responsabilité de la famille, je me servais de remèdes matériels pour tous les maux et me tracassais tellement que finalement je ne fus plus qu'une loque humaine, mentalement et physiquement. Je ne dormais qu'à l'aide de drogues, et je ne trouvais pas toujours le repos même en les prenant, car j'étais toujours lasse. Je souffrais de vilains maux de tête qui duraient plusieurs jours, j'avais une névrite au bras droit et des varices qui m'incommodaient beaucoup. Bientôt ma gorge fut atteinte ainsi que ma vue. Je consultai un spécialiste qui s'appliqua à m'aider et me fit une opération à la gorge. Il m'examina les yeux, me donna des lunettes, disant qu'il m'en faudrait de plus fortes au bout de six mois, et que celles qu'il m'avait prescrites étaient les plus fortes qu'il osât me donner pour commencer. Les lunettes me soulagèrent et je les portais constamment, mais l'état de la gorge empirait toujours. J'étais fort découragée et résolus de quitter mon foyer pour essayer de penser clairement, car je sentais qu'il me fallait trouver la santé ou me préparer à mourir, étant donné que je devenais de plus en plus faible et nerveuse. J'allai dans le midi et pendant mon voyage je rencontrai un monsieur qui souffrait d'un gros rhume et était extrêmement nerveux. Nous nous mîmes à parler de sa maladie et des moyens de la guérir, et il me dit au cours de la conversation que, selon lui, il guérirait s'il pouvait comprendre la Science Chrétienne; je ne savais pas ce qu'il voulait dire, et ne pus rien lui répondre.
En arrivant à destination, j'étais très fatiguée, aussi je pris comme d'habitude la potion qui était censée me faire dormir et allai me coucher. Mon état ne s'améliora nullement, au contraire je souffrais dans le dos et je me faisais continuellement du souci. Le dimanche après-midi, une dame vint voir l'amie chez laquelle j'étais, et lui dit qu'elle avait assisté ce matin-là au culte de la Science Chrétienne, et qu'elle croyait que c'était une bonne chose. Je lui demandai s'il y avait aussi un culte le soir, et elle me répondit que non; mais j'allai ce soir-là trouver la dame chez qui le culte se faisait. Elle fut si bonne pour moi que je me rendis compte que sa religion était meilleure que la mienne. Elle me prêta le livre de texte: "Science et Santé avec la Clef des Écritures" par Mrs. Eddy, et me donna des périodiques, puis elle me recommanda de ne plus avoir aucune crainte, mais de m'en retourner chez moi et de m'endormir, ce que je fis. Cela se passait en décembre, 1916. Je ne me servis plus d'aucun médicament, d'aucune lotion, mais j'allai trois fois chez une praticienne pour y prendre le traitement; j'engraissai et suis actuellement en parfaite santé. La maladie de la gorge ne disparut pas tout de suite, mais lorsque j'en fus guérie ce fut pour de bon; je mis de côté mes lunettes et ma vue est aussi normale qu'elle l'a jamais été.
Tous les jours je suis de plus en plus heureuse et contente, et je sais bien que cela m'eût été impossible si je n'avais eu la connaissance de Dieu que me donne la Science Chrétienne. Je remercie Dieu tous les jours et je prie pour qu'il me donne davantage de compréhension afin que je puisse être un ouvrier dans sa vigne et aider aux autres comme j'ai été aidée moi-même.
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