Jusqu'au mois de janvier de 1912, je m'étais livré à la boisson pendant près de vingt ans, bien qu'avec modération; mais mon état était devenu tel que je commençai à me rendre compte que ma fin serait proche s'il ne se produisait pas un changement. Chaque crise était plus grave que la précédente et était accompagnée de ce terrible sens de remords, d'humiliation et de crainte que seuls les buveurs connaissent, et pour lequel ils ne trouvent aucun soulagement matériel, si ce n'est en recommençant le mal, ce qui met les victimes dans un état pire que celui où elles étaient précédemment.
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