J'envoie mon témoignage de guérison avec un sentiment sincère d'affectueuse...

J'envoie mon témoignage de guérison avec un sentiment sincère d'affectueuse gratitude, afin que quelque pèlerin puisse être aidé et encouragé. J'avais souffert pendant plusieurs mois d'une attaque d'appendicite, et bien que j'eusse les traitements de la Science Chrétienne, les progrès furent lents et je me laissai aller à être ingrate. A la page 3 de Science et Santé Mrs. Eddy dit: "Sommes-nous réellement reconnaissants pour le bien déjà reçu? Alors nous mettrons à profit les bienfaits que nous avons, et ainsi nous serons qualifiés pour en recevoir davantage." C'est ce que je manquai de faire, et pendant que j'étais pleine d'ingratitude, je fus prise, pendant la nuit, de la grippe espagnole sous sa forme la plus grave. Le troisième jour il se déclara une pneumonie aiguë, accompagnée de violentes douleurs aux poumons et au cœur. Ce soir-là je téléphonai à ma praticienne et lui demandai de venir me voir, vu que jusque-là elle ne m'avait donné que des traitements à distance.

Lorsque la praticienne arriva je passais censément par la croyance à la mort — le dernier ennemi qui doit être vaincu. A celui qui ne comprend pas la Science Chrétienne, ma guérison paraîtra peut-être un miracle, mais lorsque nous savons que toutes choses sont possibles à Dieu, cela n'est plus miraculeux. Je fus ramenée à la vie. Ces belles paroles du vingt-troisième psaume me vinrent alors: "Même quand je marcherais dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne craindrais aucun mal, car tu es avec moi; C'est ton bâton et ta houlette qui me consolent." Lorsque j'entendis la praticienne me dire: "Dieu est votre Vie et Dieu ne meurt jamais. Vous voilà revenue de votre pèlerinage," je me rendis parfaitement compte que la mort est ce que Mrs. Eddy en dit à la page 584 de Science et Santé: "une illusion."

Le jour de Noël il y avait une semaine que la démonstration avait été faite, et, ainsi que le dit la praticienne, j'étais âgée d'une semaine. Je considérai cette expérience de guérison comme étant le plus beau cadeau de Noël qu'on pût recevoir, et remerciai Dieu de ce que, par Mrs. Eddy, cette belle religion, nouvelle bien qu'ancienne, ait été fondée.