Un jour, il y a bien des années, lorsqu'un de nos chirurgiens les plus habiles m'eut annoncé que bien qu'une grave opération chirurgicale fût mon seul espoir, je ne serai plus jamais robuste vu que je ne m'étais pas fait opérer à temps, je m'en allai, refusant même de discuter davantage la chose. Puis, pendant plusieurs jours, il se livra en moi une bataille, après quoi je demandai à mon mari de revoir le médecin pour lui demander s'il ne croyait pas qu'une guérison fût même possible, et sinon, de s'assurer s'il y aurait une amélioration assez sensible pour justifier l'opération. Il le fit—mais on lui donna la même réponse: savoir, que je ne serais jamais solide, bien que ma santé pût être de beaucoup améliorée. J'acceptai alors tout ce que pouvait m'offrir la chirurgie; je me fis opérer et durant les six années qui suivirent mon opération, j'étais presque toujours entre les mains des médecins et prenais constamment leurs médicaments. Par moments je semblais aller mieux; puis j'avais des périodes où mes souffrances étaient si intenses que je perdais en quelques jours tout le terrain que j'avais gagné précédemment. Finalement le médecin me répéta ce qu'il m'avait dit il y avait six ans: savoir, que j'aurais toujours ces crises.
Quelques mois plus tard nous commençâmes d'investigeur la Science Chrétienne espérant y trouver la guérison pour un autre membre de la famille, et pendant que je lisais Science et Santé je fus guérie instantanément—je fus guérie "dans tout mon corps." Il y avait à peu près six semaines que je lisais de temps à autre, et je ne savais même pas que quelqu'un pût être guéri par la simple lecture de ce livre; et ce qui plus est, je ne lisais pas en vue d'être guérie. Mon état physique avait produit des maux de tête violents qui duraient pendant plusieurs jours, et la guérison de ces maux de tête fut le premier signe que je reçus, bien qu'il se passât quinze jours avant que je ne réalise qu'un organe interne s'était remis en place et qu'une tumeur avait disparu. Ces conditions, prononcées incurables, avaient été guéries instantanément.
La guérison me vint pendant que je lisais le récit des trois jours de travail de Jésus dans le sépulcre, et de son triomphe sur la mort. Pour moi aussi, la pierre fut roulée, ma pensée s'éleva au-dessus du Jésus crucifié jusqu'à discerner le Christ ressuscité. Je réalisai pour la première fois que c'était le principe-Christ, démontré par Jésus, qui le mit à même de guérir les malades, et que le même Christ vivant et guérisseur est présent ici et maintenant. Il y a plus de sept ans que je passai par cette expérience et je n'ai jamais eu le moindre vestige de ces troubles depuis lors. Je fus guérie aussi de rhumatisme inflammatoire dont j'avais souffert pendant des années, si bien que je passais souvent la nuit entière ainsi que la journée dans une chaise tassée d'oreillers, incapable même de lever les bras pour porter les aliments à ma bouche.
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