La saison de Noël et les pensées qu'elle suscite chez les humains rendent ce moment particulièrement propice pour se remémorer les paroles de Mrs. Eddy à la page 112 de Miscellany: "Frères bien-aimés, une fois de plus Noël est venu, et est passé. Nous a-t-il donné de mieux connaître le Christ guérisseur qui délivre de la maladie et du péché? Cherchons-nous encore diligemment pour découvrir où le petit enfant est couché, et sommes-nous contents de savoir que notre sens de la Vérité n'est point corrompu, qu'on ne le trouve ni dans le fini, ni dans la crêche, ni dans le berceau, mais qu'il s'est élevé jusqu'à saisir l'idée spirituelle non enveloppée de matérialité?"
Les disciples de Jésus avançaient lentement dans leur compréhension, mais ils perçurent enfin que le royaume de Dieu voulait dire la présence et le règne du Christ, la fin de l'injustice terrestre et de l'animalité humaine; ils posèrent donc cette question à leur Maître: "Quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde?" Il les avertit des tromperies qui se presseraient dans les ères à venir, des prophètes qui chercheraient à les séduire, voire, des faux Christs, qui s'efforceraient de tromper "même les élus," et alors il leur enjoignit de ne plus rechercher un Christ qui soit "ici" ou "là." "Si donc on vous dit: Le voici dans le désert, n'y allez pas; le voici dans l'intérieur de la maison, ne le croyez pas. Car comme l'éclair part de l'orient et brille jusqu'à l'occident, il en sera de même de l'avènement du Fils de l'homme." Celui dont la venue fut l'accomplissement de l'expectation du prophète Ésaïe, celui qui, venant en tant que messager de Dieu, fut "méprisé, abandonné des hommes; homme de douleurs," parce que c'était "nos douleurs qu'il portait," cet homme, dis-je, portant ses regards en avant, voyait venir l'ère où l'idée spirituelle apparaîtrait en tant que lumière; où le royaume de Dieu serait présent sans qu'il y eût de signe extérieur, si ce n'est que les hommes ne diraient plus: "Le voici" ou "le voilà!" car ils trouveraient dans leur conscience même l'illumination divine, et reconnaîtraient leur Filialité avec Dieu.
Lorsque Paul parle aux Corinthiens de leur attente de "la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ" il emploie dans le grec, pour manifestation, le même mot dont Jean se servit lorsqu'il parla de la "Révélation de Jésus-Christ;" mais dans d'autres endroits où il parle de la venue du Christ, il emploie le mot qui signifie présence comme lorsqu'il prédit la fin du mystère de l'iniquité, disant: "Et alors sera manifesté l'impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de son avènement." Ici donc la victoire de la lumière est de nouveau proclamée et cette figure nous permet de comprendre ce que Mrs. Eddy a dit dans "Un Sermon de Noël" à la page 165 de "Miscellaneous Writings": "La dernière apparition de la Vérité sera une idée entièrement spirituelle de Dieu et de l'homme, sans les entraves de la chair ou de la corporalité. Cette idée infinie de l'infinité sera, et est, aussi éternelle que l'est son Principe divin. L'étoile du matin de cette apparition est la lumière de la Science Chrétienne—la Science qui déchire le voile de la chair du haut en bas. La lumière de cette révélation ne laisse rien qui soit matériel: ni ténèbres, ni doute, ni maladie, ni mort."
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