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Jérusalem

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1918


Les événements récents ont fait beaucoup penser à Jérusalem, tant à la Jérusalem du passé qu'à celle du présent, et ils ont rappelé à notre souvenir les paroles du psalmiste: "Priez pour la paix de Jérusalem! Que ceux qui t'aiment vivent en sécurité!" Les Scientistes Chrétiens ont appris à penser avec respect à ce qui est sacré pour autrui, plus particulièrement si cela a une influence exaltante. Jérusalem, cependant, a des titres tout spéciaux au respect de tous ceux qui professent le Christianisme,—on pourrait même affirmer que c'est elle le berceau de leur foi,—et le maître-Chrétien n'aimait-il pas si profondément cette ville qu'il versa des larmes sur elle, prévoyant ses peines et sa longue nuit d'épreuve, et ne dit-il pas: "Si tu avais reconnu, toi aussi ... ce qui pouvait te donner la paix! Mais maintenant ces choses sont cachées à tes yeux"?

Mrs. Eddy, à la page 13 de Miscellany, faisant allusion à un livre qu'on lui avait envoyé, dit que selon les données de ce livre "l'église de Jérusalem semble préfigurer L'Église Mère du Christ, Scientiste, à Boston." Continuant, elle dit que les membres de L'Église Mère venaient de s'engager à donner les fonds nécessaires pour ajouter à l'édifice qui représentait extérieurement leur foi, et qu'ils devaient bâtir "un temple amplement vaste, dédié à Dieu, à Celui 'qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes infirmités; Qui délivre ta vie de la fosse.' " L'on ne saurait douter que ces paroles que cite notre Guide étaient connues par beaucoup de ceux qui adoraient dans le temple de Salomon; et dans le psaume cent dix-huit il y a le récit de quelqu'un qui, approchant des portes de la mort, eut recours à Dieu et fut délivré. Il semble évident aussi qu'il se rendit au temple pour raconter, devant tout le peuple, ce que Dieu avait fait pour lui, et que son allusion à "la pierre qu'avaient rejetée ceux qui bâtissaient" indique le pouvoir guérisseur de la Vérité.

Celui qui étudie la Science Chrétienne se demandera naturellement comment il se fait que l'humanité ait jamais perdu de vue la guérison qui provenait de la reconnaissance du pouvoir et de la présence de Dieu. Cependant, n'est-il pas encore plus surprenant que l'œuvre merveilleuse que fit Christ Jésus, lorsqu'il guérit toutes les formes de la maladie, nettoya les lépreux, rendit la vue aux aveugles, et ressuscita même les morts, que cette œuvre, dis-je, ait jamais été oubliée? Dans l'Évangile de Matthieu il est dit que peu avant le crucifiement Jésus se rendit au temple et guérit ceux qui invoquaient son aide, bien que son travail fût mis en doute par les sacrificateurs et les anciens qui lui demandèrent qui l'y autorisait. Ils étaient aveugles sur les choses qui avaient trait à leur paix,—à la paix du monde entier, du monde de leur époque ou de la nôtre,—mais nous pouvons bien nous demander comment ceux qui s'appellent les disciples du Maître ont jamais pu perdre de vue cette vérité qu'il déclara être la base de son ministère.

Dans le livre des Actes l'on constate que le Maître prit indubitablement toutes ses dispositions pour que l'œuvre de guérison puisse continuer, et nous y trouvons le récit de la merveilleuse guérison d'un boiteux qui demanda la charité à Pierre et à Jean lorsqu'ils entraient dans le temple par la porte appelée La Belle. Ce récit est, pour celui qui étudie la Science Chrétienne, non seulement plein d'inspiration, mais il est divinement naturel, car il prouve incontestablement la compréhension de la loi spirituelle qui est la source de toute santé et harmonie,—"la loi de l'esprit de vie ... en Jésus-Christ," comme le dit St. Paul.

Il y a bien des Chrétiens qui n'oublient jamais combien ils sont profondément redevables aux penseurs spirituels du peuple hébreu,—à Moïse et aux prophètes, ainsi qu'à ceux qui plus tard consacrèrent leur vie à l'œuvre de maintenir et de perpétuer les enseignements de Jésus. Que de prières ferventes ont été faites pour la restauration de Jérusalem, avec tout ce qu'implique ce mot de restauration, et assurément, aucune classe de gens ne se réjouissent plus que les Scientistes Chrétiens à la perspective d'un glorieux avenir pour le peuple juif. Une personne qui se réjouit de voir s'accomplir ainsi les prophéties m'écrivit: "Je me demande combien des hommes qui pénétrèrent dans la ville y apportaient l'évangile nouveau bien qu'ancien," voulant dire par là le message guérisseur de la Science Chrétienne. Cela rappelle encore les paroles que prononça le Maître au moment où tout semblait bien sombre pour Jérusalem: "Vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez: 'Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!'" Pour le Scientiste Chrétien ces paroles voudraient dire: Béni soit celui qui vient au nom de la justice et du jugement divins, au nom de la Vérité et de l'Amour, de l'absolu Principe qui ne saurait échouer, et qui établira "la justice sur la terre."

Notre cœur vibre de nouveau à l'appel de la prophétie d'Ésaïe: "Réveille-toi, réveille-toi ... Revêts tes vêtements de fête, Jérusalem, ville sainte!" Et puis vient cette déclaration qui dit tant aux Scientistes Chrétiens:—"L'Éternel a manifesté sa force et sa sainteté aux yeux de toutes les nations; et toutes les extrémités de la terre verront le salut de notre Dieu!"

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