Il y a environ trois ans notre fils, un garçon de dix-sept ans, voulut se faire assurer, mais à notre grande surprise il fut refusé. Le docteur dit que le garçon ne pourrait passer l'examen, et que lorsqu'il aurait atteint l'âge de vingt-cinq ans il serait dans un bien mauvais état de santé. Il dit que ce qui le déroutait, c'était que son état physique était parfait en tous points, sauf un seul. Pour contenter celui qui avait rédigé l'assurance il nous dit qu'il l'examinerait une seconde fois à une semaine de là. Mon fils et moi nous rentrâmes ayant pleine foi en le pouvoir guérisseur de la Vérité. Mrs. Eddy dit à la page 476 de Science et Santé: "Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. Dans cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades." Nous étudiâmes ce passage durant toute la semaine et retournâmes vers le médecin au moment fixé. Après ce second examen le médecin fut si surpris qu'il ne savait que dire, car il ne trouvait plus aucun vestige de la maladie. Le garçon dut subir encore deux examens avant que la compagnie d'assurances ne l'acceptât, mais lorsqu'il eut été examiné pour la troisième fois les médecins déclarèrent que son état était excellent.
Je n'oublierai jamais l'expérience que nous fîmes lorsque nous allâmes pour la seconde fois le faire examiner. Mon fils venait d'entrer dans le bureau pour se soumettre à l'examen, et je tâchai d'élever ma pensée vers Dieu et de ne pas éprouver de crainte. Quand la pensée me vint que le garçon était en présence du grand Médecin, que Lui seul était juge, et qu'Il ne connaissait que Son enfant parfait, tout me sembla si clair, si réel que je sus que la guérison était complète. Je fus en vérité reconnaissante d'avoir eu cette expérience qui eut un effet merveilleux sur l'enfant. Sa nature toute entière parut transformée, car il exprima dès lors plus d'amour et de bonne volonté.
J'ai deux filles et elles aussi aiment la Science Chrétienne. Je sais que les enfants ne s'éloigneront jamais de l'influence de cet enseignement et de la paix qu'il procure. Souvent si elles négligent de l'étudier, elles se sentent affamées et retournent de nouveau à leurs livres. Nous avons eu des preuves convaincantes du pouvoir guérisseur de la Science Chrétienne, souvent même des guérisons instantanées, et je m'efforce de penser seulement la pensée qui élève tout le genre humain. C'est le cœur plein de gratitude que j'envoie ce témoignage.
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