Editoriaux
Si nous entreprenions de déterminer les raisons pour lesquelles toute la chrétienté célèbre la naissance du Sauveur, les réponses différeraient les unes des autres, et l'une des principales serait probablement celle-ci: Parce qu'elle marque le commencement de l'expérience terrestre de celui qui, plus que tout autre ayant vécu sur terre, a reconnu le plus complètement la paternité de Dieu et, par conséquent, la fraternité des hommes. Dieu étant le Père de tous, et tous ayant un Père commun, ils sont frères dans le vrai sens de la fraternité.
La réponse que Christ-Jésus fit à celui qui lui posa cette question: “Que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle?” est celle-ci: “Si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. ” Bien que le Maître enseignât que la puissance de l'amour bénit et guérit, et qu'il conjurât les hommes d'aimer Dieu de tout leur cœur et leurs semblables comme eux-mêmes, il ne cessa pas de proclamer la valeur de l'obéissance à la loi morale.
Combien les mortels ont besoin de stabilité, de sérénité, d'équilibre, afin de ne pas se laisser ébranler par les événements qui arrivent aux nations et aux individus! Certaines situations pénibles sont parfois traitées au moyen de la force de volonté mortelle et d'un genre de courage qui a peut-être pris racine dans l'orgueil, ou qui sert peut-être de manteau à la crainte. Le vaillant saint Paul, qui avait appris à se servir des armes de l'Esprit, écrivit à ceux qu'il avait convertis: “Ne vous laissez pas si promptement troubler l'esprit, ni alarmer par une prétendue inspiration, par quelque parole ou quelque lettre.
Le cœur humain aspire généralement à reconnaître par des paroles de gratitude la source de toute grâce excellente. Ce passage bien connu de saint Jacques: “Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d'en haut et descendent du Père des lumières, en qui il n'y a aucune variation ni aucune ombre de changement,” a une signification plus profonde que celle qu'on y voit ordinairement.
Mrs. Eddy écrit à la page 124 de Miscellaneous Writings: “Il est bon que la Science Chrétienne ait choisi le silence expressif pour y méditer sur Sa louange [de Dieu].
Quiconque a étudié la Science Chrétienne, qui a gagné une compréhension de ses enseignements et les a démontrés, en quelque mesure, par la guérison de la maladie et du péché, ne met pas en doute la nature entièrement métaphysique de la guérison par la Science Chrétienne. Bien qu'en réalité la majeure partie des Scientistes Chrétiens aient cru à l'efficacité des médicaments avant de s'intéresser à la Science, ils ne s'en servent plus comme agents guérisseurs, étant convaincus, d'après l'expérience qu'ils ont eue, que dans l'œuvre de guérir rien ne peut prendre la place du moyen spirituel qu'employa Christ-Jésus dans les premiers temps de l'église chrétienne.
Nul signe ne caractérise peut-être plus notre civilisation d'aujourd'hui que les soins que les peuples civilisés en général donnent de plus en plus au corps. Chez un grand nombre, l'obéissance aux règles de l'hygiène est considérée comme la plus grande nécessité de la vie; et, par conséquent, les soins se concentrent sur la matière et sur ses conditions — c'est-à-dire, sur la croyance à un corps matière en tant qu'homme.
L'étudiant de la Science Chrétienne s'émerveille souvent en constatant le courage de Mrs. Eddy, elle qui découvrit la Science Chrétienne et fonda le mouvement de la Science Chrétienne.
A La page 335 du livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures , notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, dit: “L'Esprit est la seule substance, l'infini Dieu invisible et indivisible. ” Quelle pensée inspiratrice et fortifiante est cette indivisibilité de l'unique Dieu infini, que notre Leader représente dans les sept synonymes pour désigner la Divinité (voir Science et Santé , p.
La position à la droite de l'autorité a été acceptée depuis longtemps comme symbole de permanence, comme coutume établie. Le monarque d'autrefois plaçait à la droite de son trône celui auquel il désirait conférer un honneur extraordinaire.