
Editoriaux
LA vérité est ce qui est, ce qui a une existence absolue ou éternelle. Sa venue dans la conscience humaine précipite la fin de toute croyance en son opposé.
La résurrection de Christ Jésus nous montre que le divin et l’infini ne peuvent être resserrés dans ce qui est terrestre et fini. La tombe vide était plus qu’un lieu.
L'homme, fait à l'image et à la ressemblance de Dieu, est spirituellement libre. Sa Vie est l'Amour divin.
L'observation du Jour du travail aux États-Unis sert à nous rappeler la dette que nous avons envers ceux dont les efforts pourvoient à nos besoins et à notre confort. Tous ceux qui travaillent pour le bien d'autrui occupent une place importante dans un ordre social en progrès, et ont droit à une sincère appréciation de tout ce que signifie l'observation du Jour du travail.
La paix est un état immuable de la création divine; dans le cours de la vie humaine, elle résulte de la spiritualité. Si la paix, dans son vrai sens, n'était que l'absence de la guerre, elle régnerait automatiquement dès la fin des hostilités et la guerre ne signifierait plus que le combat des armes.
La moralité et la spiritualité ont des points communs sans être synonymes. Les qualités morales nous mènent au seuil du royaume de Dieu, mais seule la spiritualité nous y fait pénétrer; seule elle introduit l’harmonie de l’être dans notre vie.
La réceptivité, selon le sens que la Science Chrétienne donne à ce terme, n’est pas une forme de crédulité; elle est plus qu’une bonne volonté à croire, plus qu’un acquiescement humble ou docile à tout ce qu’on nous dit, elle est certainement différente de l’obéissance aveugle et beaucoup plus que cela. La réceptivité à la vérité spirituelle est un accord intime et spontané avec les idées du bien spirituel; elle laisse instinctivement entrer le Christ.
Jean rapporte que, lorsque Christ Jésus dit: « C’est l’esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien » (Jean 6:63), « dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui. » Cet énoncé radical du Maître heurtait les mentalités qui considéraient la chair agréable et indispensable à l’existence.
«Tu es délivrée de ton infirmité » (Luc 13:12). Ces paroles de Christ Jésus promettent aux femmes de tous les temps leur libération de la maladie grâce au ministère de guérison du Christ, la Vérité.
«Tu n'auras point d'autres dieux devant ma face » (Ex. 20:3).