
Editoriaux
L'apotre Paul dit: « Nous ne portons pas nos regards sur les choses visibles, mais sur les invisibles; car les choses visibles ne sont que pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (II Cor. 4:18).
A considérer le monde actuel, nos moyens individuels de prévenir les événements paraissent bien minimes. La perversité semble sans limites.
La théorie sans preuves est une expérimentation intellectuelle, une hypothèse offerte en explication de certains phénomènes, de leurs causes et de leurs relations; par conséquent cela dénote la spéculation ou contemplation. D'autre part, une théorie vérifiée grâce à l'application de ses principes est une science exacte, car elle est sujette à al compréhension et à l'utilisation pratique et couronnée de succès.
La doctrine de l'incarnation a provoqué de nombreuses discussions parmi les théologiens des premiers siècles. Le christianisme naissait et plusieurs sectes apparurent, reconnaissant la nature erronée de la matière, son caractère trompeur, et voyant en elle la source du péché.
Un des premiers patriotes américains contribua à encourager une nation à acquérir sa liberté en déclarant le prix qu'il était disposé à payer pour elle. « Donnez-moi la liberté, dit-il, ou donnez-moi la mort ! » Lorsque les amis de l'apôtre Paul le supplièrent de ne pas aller à Jérusalem, craignant qu'il ne soit arrêté et enchaîné, Paul répondit (Actes 21:13): « Je suis prêt non seulement à être lié, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus.
Devant ce qui paraît être une situation menaçante dans le monde — le mal se vantant d'être supérieur au bien, souvent au nom du bien — il est encourageant d'examiner une question que pose Mrs. Eddy et à laquelle elle répond par un passage de la Bible.
Se montrer prêt à abandonner sa volonté personnelle pour accomplir celle de Dieu, voilà l'une des qualités essentielles du vrai chrétien et de tout monothéiste sincère. Mais cet empressement, pour être spontané et sans réserves, doit s'affirmer par la compréhension de la sagesse et de la bonté suprêmes de Dieu, l'Amour divin.
Ayant affirmé que le mal est une réalité, qu'il est aussi réel et parfois plus puissant que le bien, les hommes se sont sentis limités dans leur aptitude à le dominer. Il est clair que, pour le matérialiste, le mal semble réel, puissant et toujours actif.
A toutes les époques de l'histoire humaine les hommes, de même que les nations, ont eu différentes normes du bien. La nature éphémère de ces normes montre le changement constant des éléments qui les formaient, tels que l'éducation, le goût, les désirs, ainsi que les conceptions morales et les contraintes de l'entendement humain qui en résultaient.
Le raisonnement est juste seulement si les prémisses en sont correctes. De l'antiquité à nos jours, la méthode déductive a été utilisée par les penseurs qui, ayant reconnu certaines vérités, en ont tiré des conclusions.