
Editoriaux
La valeur et l'intérêt de la vie résident dans le dessein qui la stimule et l'oriente. Un noble dessein exalte l'effort de l'homme, inspire ses recherches, ajoute substance et joie à ce qu'il accomplit.
Le progrès réel d'un individu ou d'une nation se mesure à leurs idéals spirituels, non aux réussites matérielles. Se former une conception progressivement meilleure du créateur et de la création constitue une réponse à la recherche d'un sens plus profond à l'existence, que celui que peuvent procurer une vie et des objectifs mortels et éphémères.
La Science Chrétienne [ Christian Science ] classe la maladie comme une erreur. Elle classe également comme une erreur la croyance que la santé est matérielle.
«De l'homme en tant qu'image et ressemblance véritables et divines nous ne savons rien de plus que nous ne savons de Dieu », écrit Mrs. Eddy à la page 258 de Science et Santé.
Dans la recherche, entreprise de longue date, de solutions aux multiples problèmes de l'existence humaine, il a toujours été tenté de rattacher certaines tendances physiques et mentales des individus, leurs particularités de caractère, etc. à quelque cause matérielle.
La Science Chrétienne [ Christian Science ] enseigne la totalité de Dieu, le bien, et le néant du mal, l'erreur, qui en est la conséquence logique. Elle ne bâtit pas une théorie à propos de cette question: elle démontre, en guérissant, la différence qui existe entre le réel et l'irréel.
Peu de questions parmi celles qu'un Scientiste Chrétien devrait fréquemment se poser présentent une plus grande importance que celle qui nous sert de titre. La solution adéquate de tout problème, le déroulement harmonieux de chaque étape de notre vie dépendent du soin que nous prenons à ne pas oublier de nous poser la question, ainsi que de la profondeur et de la sincérité de notre réponse.
Le genre humain a toujours le désir d'être délivré de ses souffrances et même parfois de ses péchés. Mais il est rarement désireux de se défaire de la conscience matérielle dans laquelle se produisent ces maux.
Pourquoi de nombreux disciples de Christ Jésus hésitent-ils à suivre son commandement de guérir le péché et la maladie comme lui-même le fit ? Ce n'est pas volontairement. Ils seraient tous heureux de guérir par des moyens spirituels, s'ils savaient comment s'y prendre.
Mrs. Eddy écrit au chapitre intitulé « Pratique de la Science Chrétienne » ( Science et Santé avec la Clef des Écritures, p.