Aune époque où les valeurs morales et spirituelles sont en déclin, à l'université comme dans la société et le monde des affaires, il est bon de considérer ce qu'on entend par « avoir son libre arbitre ». Est-ce la liberté de faire ce que l'on veut, que ce soit bien ou mal ? Assurément pas. Cela signifie être libéré de l'erreur au point de pouvoir distinguer ce qui est bien de ce qui est mal, de pouvoir choisir de faire ce qui est bien et refuser de faire ce qui est mal.
Mais certaines situations présentent des degrés différents de bien et de mal. Dans ces conditions on use de son libre arbitre quand, de deux choses relativement bonnes, on est capable de choisir la meilleure, et, de deux choses relativement mauvaises, celle qui l'est le moins.
Voici la façon dont Mrs. Eddy aborde la question dans un article sur le mariage dans Miscellaneous Writings (p. 288): « La sagesse dans les actions humaines, c'est de partir de ce qui est le plus juste dans des circonstances données, et de là, d'atteindre l'absolu. » En partant « de ce qui est le plus juste dans des circonstances données » et en continuant sur cette base, on respecte la loi morale et l'on progresse jusqu'à ce qu'on atteigne l'absolu.
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