Le privilège d'avoir connu la Science Chrétienne [Christian Science] quand j'étais encore toute jeune m'inspire une profonde gratitude.
J'avais perdu tous mes cheveux à la suite d'une dépression nerveuse, et j'étais atteinte d'une phobie qui m'empêchait d'utiliser les transports publics ou d'assister à une réunion quelconque sans éprouver d'atroces souffrances. J'étais dans un état lamentable, pour lequel les médecins ne pouvaient m'offrir aucun remède. Dans ma détresse je m'adressai à une praticienne de la Science Chrétienne et lui demandai de me traiter.
Elle me cita la page 367 de Science et Santé où, après avoir parlé du besoin de la morale de la Science Chrétienne [Christian Science] aussi bien que de la lettre, Mrs. Eddy dit: « C'est bien là ce que signifie rechercher la Vérité, le Christ, non pour “les pains et les poissons,” ni comme le pharisien, avec l'arrogance du rang et un étalage d'érudition, mais comme Marie-Madeleine, du sommet d'une pieuse consécration, avec l'huile de l'allégresse, et le parfum de la gratitude, avec des larmes de repentance et avec les cheveux qui sont tous comptés par le Père.»
Au bout de peu de temps de traitement, une amélioration sensible se manifesta dans mon état. Mes cheveux se mirent à repousser, et je repris confiance en moi. J'aimerais ajouter que mes cheveux repoussèrent plus épais qu'auparavant. Cette guérison eut lieu il y a environ douze ans. Cette merveilleuse bénédiction augmenta mon intérêt pour les enseignements de la Science Chrétienne [Christian Science], et depuis lors Dieu a été mon seul médecin.
La naissance de nos trois enfants sans la moindre souffrance fut une preuve de plus de l'amour infini de Dieu pour les Siens. L'abandon de l'habitude de fumer fut pour moi une démonstration particulièrement joyeuse. Bien que ne fumant pas énormément, pendant longtemps je ne pouvais me passer de fumer une cigarette le soir. Lorsque je fus prête à devenir membre de L'Église Mère, le désir de fumer me quitta instantanément.
Il y a environ quatre ans, nous perdîmes notre maison sans qu'il y ait eu faute de notre part, et la famille dut se séparer. Le mal semblait doué d'un pouvoir sans limites, et pendant longtemps nos efforts pour trouver une demeure restèrent vains.
Je fus soutenue par un praticien à travers cette période difficile. Il me fit tellement prendre conscience de la présence de Dieu qu'au milieu de ma détresse je pus être joyeuse et chanter. Je pus comprendre que c'est en Dieu « que nous avons la vie, le mouvement et l'être » (Actes 17:28), que notre seule tâche est de Le refléter dans nos activités quotidiennes, et que de cette façon nous entrons au ciel, qui n'est pas un endroit mais un état de conscience spirituel.
Grâce au travail du praticien, je commençai à comprendre que l'homme est en réalité l'enfant de Dieu. J'appris que notre existence matérielle n'est qu'une illusion, qu'elle n'est jamais vraie. Nous lisons à la page 403 de Science et Santé: « Vous vous rendez maître de la situation si vous comprenez que l'existence mortelle est un état d'illusion produit par soi-même, non la vérité de l'être. »
Bien que la qualité de ma pensée ait été grandement améliorée grâce à mon attachement inaltérable à la vérité, la recherche d'une demeure resta infructueuse jusqu'à ce que grandisse en moi le désir de servir Dieu d'abord. Ce désir, et le fait que mon mari ait accepté l'éventualité d'aller habiter un endroit éloigné de son lieu de travail me remplirent de joie. En trois semaines nous avions trouvé une demeure qui dépassait tous nos espoirs, et finalement notre famille fut à nouveau réunie.
Je suis infiniment reconnaissante pour la révélation que constitue la Science Chrétienne [Christian Science]. Être membre de L'Église Mère et d'une église filiale me donne l'occasion de prouver ma gratitude en prenant une part active à leur travail car « la moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers » (Matth. 9:37). — Backnang (Wurtemberg), Allemagne.