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Le Christ qui guérit

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1964


Cet état de pensée qui est aimant, sincère, humble et reconnaissant est en communion avec Dieu. Il est pénétré du pouvoir du Christ. Dans Science et Santé, Mrs. Eddy écrit (p.332): « Christ est la vraie idée énonçant le bien, le message divin de Dieu aux hommes parlant à la conscience humaine. » Plus lion, elle déclare (ibid., p.473): « Jésus est le nom de l'homme, qui plus que tout autre homme, a présenté le Christ, la vraie idée de Dieu, guérissant les malades et les pécheurs et détruisant la puissance de la mort. »

Pouvons-nous démontrer le Christ comme le fit Jésus ? Assurément ! Chaque pensée constructive, chaque action faite avec compassion, chaque acte bienveillant et chaque motif noble témoigne de la présence du Christ. Lorsque nous mettons à profit et utilisons l'esprit du Christ qui est en nous, alors nos actions seront harmonieuses et les résultats obtenus seront bons. La conscience qui est inspirée par le Christ guérit.

Nous progressons grâce à des pensées animées de l'esprit du Christ. Les pensées saintes mettent inévitablement en lumière notre véritable état d'existence qui est harmonieux et paisible. Aussi longtemps que nous essayerons de juger nos progrès d'après l'apparence physique, nous serons exposés aux limitations et autres duperies des sens matériels.

L'apôtre Paul écrivait (I Cor. 15:22): « Comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. » Le Christ qui guérit est issu de Dieu, et se révèle à notre conscience d'une manière que nous pouvons comprendre et utiliser. La nature du Christ est la pureté, l'innocence, la sainteté et la beauté. Jésus ne manifestait-il pas ces qualités à l'égard de ceux qui venaient à lui pour être aidés ? Il guérissait amis et inconnus, et ceux qui étaient présents aussi bien que ceux qui étaoemt au loin.

Le degré de gravité de la maladie ne décourageait pas le Maître. Il voyait Dieu comme Entendement, et le fait de refléter cet Entendement dans sa pensée pure et sainte lui permettait de guérir. C'est le Christ, non l'homme Jésus, qui délivrait de la douleur, du chagrin, de la pauvreté, des limitations et de la mort. La voie du Christ est celle de la vraie compassion, et non pas celle d'une pitié toute humaine, de l'amour, non pas de la haine ni de la condamnation, de l'action en accord avec la Vérité, non avec le mal.

Quelqu'un demandera peut-être: « Comment puis-je éliminer les déconvenues de mon existence ? Je semble être condamné à la pauvreté, et je ne possède aucun bien au soleil. » Ou bien quelqu'un dira: « J'ai une maladie déclarée incurable par le corps médical; l'avenir est donc sans espoir pour moi. » Il pourrait ajouter selon les paroles mises dans la bouche de Job (23:3): « Oh ! si je savais où le trouver. » Nous pourrions lui répondre qu'il compte sur des processus physiques, sur le temps, les lieux et les hommes pour être guéri, alors qu'il lui faut scruter sa propre conscience; car c'est là seulement qu'il peut trouver l'abondance et la santé que Dieu donne.

Les combats les plus acharnés ne se livrent pas sur les champs de bataille, dans les airs ou sur la mer. Les plus grandes batailles sont mentales. Nous remportons la victoire lorsque nous faisons disparaître les caractéristiques de l'entendement charnel, ou mortel, grâce à notre compréhension du Christ qui guérit.

Depuis de nombreuses années, l'auteur de cet article s'efforce de conformer ses pensées au Christ chaque jour de sa vie. Dans la mesure où elle a réussi à le faire, l'inharmonie a fait place à l'harmonie. Le jour où elle reçut un appel téléphonique l'informant que sa mère bien-aimée était décédée, elle n'eut aucun sentiment de chagrin ou de perte. Mais le Christ, la Vérité, remplit sa conscience.

Bien qu'ayant été de tout temps profondément attachée à sa mère, elle comprit que Dieu est le seul vrai Père-Mère. Cette compréhension lui permit de s'élever au-dessus de la personnalité humaine et de voir sa mère comme étant en réalité éternellement inséparable de Dieu, la Vie divine. Depuis, cette clarté de vue l'a guidée au cours de sa croissance spirituelle, et elle a vu plus clairement la paternité de Dieu et la fraternité entre les hommes.

Ceux qui semblent manifester les maux de l'entendement charnel peuvent nous être êtrangers ou proches, notre amour devrait aller vers eux sans fausse pitié, sans chagrin, crainte ou condamnation. L'homme que Dieu a créé, droit, pur et exempt de péché, est l'homme que nous aimons réellement. De même que des paysages dans le lointain apparaissent tout autres qu'ils ne sont en réalité, l'homme que Dieu a créé, bien qu'étant éternellement dans un état de perfection qui est son état véritable, apparaît sous un jour différent aux sens humains erronés.

Si nous nous efforçons de discerner tous les maux qui apparaissent aux sens physiques, et de leur nier toute réalité, alors les concepts erronés ne demeureront pas dans notre conscience. En conséquence, ils ne se manifesteront pas dans notre existence.

Nous ne devons pas combattre le mal comme s'il était réel et partie intégrante de nous, car si nous agissons ainsi, nous lui conférons pouvoir et prestige. Notre but est d'annuler la croyance du monde selon laquelle l'homme, l'idée bien-aimée de Dieu, peut exprimer l'imperfection.

N'est-il pas clair, alors, que le but de la guérison en Science Chrétienne est de rendre perceptible à l'homme la présence du Christ ? Dans la mesure où nous nous attacherons à ce but, ce qui est nécessaire et utile à la santé et à l'harmonie de l'existence deviendra accessible.

La guérison n'est pas le privilège d'un petit nombre d'élus, elle n'est pas non plus une énigme en dehors d'un groupe de gens choisis. La guérison par le Christ est éternelle, toujours à notre portée, et elle est apparente quand le cœur de l'individu est libéré, consciemment ou inconsciemment, de la crainte du péché et de l'ignorance. La guérison par le Christ est une Science qui apporte la joie, la beauté, la plénitude, la santé, l'abondance dans l'existence de chacun, en temps opportun et de la manière qui convient.

Dans Science et Santé nous lisons (p.361): « Christ, la véritable idée spirituelle, est l'idéal de Dieu, maintenant et pour toujours, ici et partout. » Dans son moi parfait et véritable, l'homme possède l'esprit du Christ. Notre tâche est de le prouver. Avoir l'esprit du Christ, telle est la vraie prière. La vraie prière c'est vivre le Christ. Ainsi, lorsque, en toute humilité et sincérité, nous nous asseyons aux pieds de Jésus, nous participons à sa vie, le Christ immortel.

A mesure que notre vision mentale est purifiée et clarifiée, nous abandonnons les anciennes croyances matérielles et acceptons les idées spirituelles nouvelles. Paul trouva une expression heureuse, quoique simple et directe de cette idée lorsqu'il dit (II Cor. 5:17): « Si donc quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses vieilles sont passées; et voici que toutes choses sont devenues nouvelles. »


Faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, et à l'amour fraternel la charité. En effet, si ces grâces se trouvent en vous et si elles y abondent, elles ne vous laisseront pas oisifs ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. — II Pierre 1:5–8.

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