
Editoriaux
Dans les occupations humaines quotidiennes, nous sommes habitués à considérer nos ressources comme un bien disponible — argent, investissements, biens mobiliers — un bien auquel nous pouvons recourir pour nous aider ou nous soutenir. Cette conception de base s'étend parfois jusqu'à englober les ressources de santé physique, d'intelligence personnelle, de relations familiales et d'amitiés heureuses.
Ce titre pourrait sembler dépourvu du sérieux que devrait avoir une telle question concernant le plus grand ennemi de notre paix et de notre bien-être; toutefois, il fait ressortir le fait que bien des gens entretiennent, la peur chronique de quelque chose de spécifique qui se cache dans le secret de leur mentalité. Que ce soit la peur de la maladie, de l'hérédité, des ressources insuffisantes, de la perte d'une situation ou du manque d'avancement dans celle-ci, ou encore la peur de commérages inconsidérés ou de désaccords dans les relations humaines, n'importe quelle peur, latente ou manifeste, projette une ombre sur le bonheur et l'enthousiasme.
La propre justification est un défaut plus insidieux que l'on ne se l'imagine. Trouver des excuses à ses propres péchés, à leur conséquences et aux expériences malencontreuses que l'on fait, c'est la nature humaine.
La tension qui, souvent, harcèle l'existence humaine provient d'un sentiment de limitation. Elle peut provenir d'un manque de temps ou de capacités, d'une carence de ressources ou de relations personnelles.
En ce qui concerne leur occupation quotidienne, bien des gens sont prêts à admettre qu'ils travaillent sans avoir dans l'esprit autre chose que la récompense matérielle; ils contestent même le sens pratique de tout autre motif plus élevé. Inconscients du fait que le bonheur est un effet spirituel plutôt qu'un but matériel, ils aimeraient le prendre d'assaut plutôt que de se tourner vers ce qui peut le leur procurer.
Chacun peut voir que tout ce qui est matériel et mortel est limité et est l'expression d'un entendement limité. Selon ce prétendu entendement, aucun concept mortel, physiquement délinéé, pénétrant comme une vapeur, ou matériellement puissant, ne peut sortir de ses limitations pour pénétrer dans l'infinité qui manifeste l'Esprit, Dieu.
Une des méthodes fondamentales pour détruire l'erreur en Science Chrétienne consiste à la dépersonnaliser d'abord et ensuite à l'éliminer. Il nous faut la séparer de l'homme, la reconnaître comme une supposition n'ayant ni cause ni effet et la rendre ainsi nulle et non avenue.
Quel est votre nom de famille ? Fondée sur la nationalité et l'ascendance humaines, cette question peut trouver maintes réponses toutes différentes. Cependant, chacun de nous est nanti d'un titre commun à tous, un héritage universel.
Dans le langage humain, il n'y a guère d'expression éveillant un sens plus tendre, plus aimant et plus protecteur, que celle choisie pour titre à cet article. Il existe entre une mère et son enfant un sentiment d'intimité qu'aucun autre attachement n'apportera jamais.
De nos jours bien des gens se posent la question: Y a-t-il un plan ou dessein divin qui donne un sens à la vie, ou l'existence n'est-elle qu'une impasse et n'a-t-elle aucun sens ? Ils se demandent: « Où allons-nous ? Vers une plus grande compréhension des possibilités de l'homme et de son immortalité ou vers un néant sans nom ? » L'apparent désarroi qui se manifeste aujourd'hui dans l'esprit du monde est dû en grande partie au sentiment que l'existence humaine est inutile et sans but. Les vieilles religions et les philosophies perdent leur ascendant.