
Editoriaux
Dans la pratique courante, le désert est considéré comme une étendue inculte et sans chemin battu; pris dans son sens métaphorique, il est supposé décrire une situation presque désespérée, une confusion dans laquelle se trouve celui qui n'a ni guide, ni direction, ni but, qui est sans amis ou sympathie, et qui est souvent sans ressources. Comment quelqu'un en arrive-t-il à cet état de crainte, de pénurie et de frustration ? La Science Chrétienne a révélé le fait que l'on se crée un tel désert à soi-même et que de plus il est, en général, non pas le résultat d'une seule faute, mais de l'habitude que l'on a acquise de suivre les attraits illusoires et fugaces de la matérialité grossière.
En chaque occasion où la science fait un bond en avant, ce que l'humanité savait hier ne suffit pas à aujourd'hui. Prenons par exemple la vitesse.
Lorsque les efforts faits pour atteindre la guérison avec l'aide d'un traitement en Science Chrétienne se révèlent infructueux, nous pourrions bien nous demander: « Suis-je réellement disposé à changer ma façon de penser et de vivre et à me soumettre aux directives qui me viennent de l'Amour divin ? » Une des exigences primordiales de la guérison est d'adopter vis-à-vis de ces directives une attitude réceptive, souple, consentante, semblable à celle de l'enfant. Il est très utile d'avoir une attitude de pensée humble et attentive.
La Science Chrétienne offre la possibilité d'une existence humaine longue, énergique et utile. L'étude et l'application de cette Science révèlent à la conscience humaine la force et l'harmonie invariables de l'homme en tant que l'expression indélébile de Dieu, l'unique Je suis, ou Vie.
Les termes de ce titre indiquent la perte subite ou graduelle de la santé, de la force et de la vitalité et leur retour progressif. Ce sens est fondé sur la croyance matérielle et mortelle prétendant que la force et la faiblesse — tant physiques que morales — sont inhérentes au corps charnel et que le corps a l'intelligence, l'initiative et la capacité de les retenir, de les abandonner, ou d'en reprendre possession.
Être l'ami de Dieu est un privilège qui échoit à tous les humains s'ils veulent seulement le reconnaître et s'en prévaloir en propre. L'amitié entre l'homme et Dieu, quand on en comprend la Science, nous ouvre les portes du ciel et révèle la santé, l'harmonie et l'abondance qui constituent notre droit d'aînesse en tant qu'enfants de l'Amour divin.
Quelle sorte de Dieu niez-vous ? Est-ce un être semblable à l'homme, un surhomme tout-puissant, capable à la fois d'aimer et de haïr, de créer et de détruire ? S'il en est ainsi, vous avez tout à fait raison, car aucun être soi-disant suprême ne pourrait réunir en sa nature divine de tels opposés, et Dieu ne saurait être capable d'envoyer le bien tout en étant incapable d'empêcher le mal. De plus, aucun être semblable à l'homme, quels que soient son importance et son pouvoir, ne peut être partout au même moment.
Jean dit au sujet du Christ, I'idée divine que Jésus exemplifia: «A tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être faits enfants de Dieu; savoir, à ceux qui croient en son nom. » Jean 1:12 (version Ostervald) ; C'est là l'homme que Christ Jésus a révelé, l'homme semblable à la nature de Dieu, l'homme aux réalisations sublimes.
A une époque de grands bouleversements dans la société, alors que beaucoup errent, désorientés, en raison du manque de direction dans leur vie, et que la criminalité augmente, il est indispensable de se tourner constamment vers le Principe divin, indispensable de percevoir comment le gouvernement du Principe peut être démontré dans la vie journalière. La Science Chrétienne enseigne que Dieu seul gouverne l'homme, car l'homme est l'image et la ressemblance de Dieu, l'émanation de l'Entendement divin.
Presque tout le monde serait d'accord pour dire que la pensée doit précéder l'action. Il est bon de demander, cependant, quand cette pensée consciente devrait-elle commencer, particulièrement dans des circonstances critiques, urgentes, lorsque l'imprévu semble exiger une action immédiate, apparemment instinctive.