Notre Leader, Mary Baker Eddy, écrit (Non et Oui, p. 25): « L'homme survit à des définitions finies et mortelles de lui-même, d'après une loi de “la survie du plus apte.” » Et elle a prévu, au sein de l'organisation de notre église, un ensemble ordonné de moyens permettant à l'étudiant de la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer 'kristienn 'saïennce. de distancer et de surpasser toutes les définitions limitatives à son propre sujet, lui fournissant la connaissance et la capacité nécessaires à la pratique de la guérison chrétienne et scientifique.
Une de ces occasions ainsi offertes, pleines de joie et d'inspiration, consiste à suivre le cours d'instruction avec un professeur autorisé de la Science Chrétienne. Les conditions dans lesquelles l'étudiant peut profiter de cet immense avantage sont stipulées par notre Leader dans le Manuel de L'Église Mère (Articles XXVI et XXVII). Elle a également fait, dans ses autres écrits, des commentaires nombreux et utiles à propos de l'éducation spirituelle en général, et de cette étape importante en particulier.
Au cours de cette période d'instruction, de profondes vérités spirituelles au sujet de Dieu et de l'homme se déroulent simplement et clairement aux yeux de l'étudiant tout comme les moyens de les appliquer de façon pratique. La pensée de l'étudiant peut en être exaltée et sa vie transformée. Ces vérités peuvent lui permettre de voir la promesse de Christ Jésus réalisée dans sa propre existence quotidienne (Jean 10:10): « Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance. » Cet enseignement bénit l'étudiant lui-même, et en même temps il lui permet de contribuer plus largement à purifier et à faire lever la pâte de la pensée humaine et de la société.
En suivant le cours d'instruction, l'étudiant verra grandir un autre de ses importants talents. Il apprendra à mieux reconnaître, quelle que puisse être la forme qu'elles adoptent, les suggestions mentales agressives, et à leur imposer silence. En fait, il se peut qu'il ait à surmonter certaines de ces suggestions alors même qu'il est en train d'envisager de suivre le cours. Il se peut, par exemple, que la suggestion lui vienne qu'il n'a réellement aucun besoin de cet enseignement puisqu'il a élève à l'École du Dimanche pendant plusieurs années, ou bien parce qu'il a appris tout ce qui lui est nécessaire soit grâce à ses parents, qui sont de bons Scientistes Chrétiens, soit grâce à des praticiens, soit encore grâce à sa propre étude de la Bible et des œuvres de Mrs. Eddy. S'il acceptait pareille suggestion, il se priverait des occasions d'expansion qui l'attendent. Pour contrer cette suggestion, il reconnaîtra que le progrès constitue un fait qui demeure indéniable et une des exigences que lui impose le Principe même de son être. Suivre le cours d'instruction, c'est faire un énorme pas en avant. Rien ne saurait le remplacer. Il est essentiel au progrès spirituel de tout étudiant et il est absolument unique.
Et quand est-ce le moment de suivre le cours ? Il se peut que l'étudiant trouve une indication de la réponse dans le fait même qu'il se pose la question. Il se peut que, pour lui, ce soit à l'heure présente, aujourd'hui — selon les paroles du prophète Ézéchiel (39:8): « Voici, ces choses viennent, elles arrivent, dit le Seigneur, l'Éternel; c'est le jour dont j'ai parlé. »