Editoriaux
Une année qui s'achève semble faire naître bien des émotions mêlées pour ceux qui, jetant un regard en arrière sur les douze mois qui viennent de s'écouler, croient que les insuccès qu'ils ont eus pendant cette période sont les signes de semblables défaites à venir dans l'année qui s'avance. Il est naturel et juste que les victoires du passé nous donnent confiance en l'avenir, mais s'attendre aux échecs répétés et les craindre est-ce une sage attitude à prendre ? Il est certain que nous ne pouvons pas changer le passé, mais est-il nécessaire de garder en nous le souvenir des déceptions qu'il nous a infligées ? Le passé a-t-il en soi le pouvoir d'accabler notre avenir ? Bien que nous ne puissions, même du point de vue purement humain, rejeter le passé en bloc, cependant, il ne devrait demeurer en nous aucune trace de son amertume, mais seulement les leçons que les échecs nous ont enseignées, car elles peuvent améliorer notre avenir.
Depuis plus d'un siècle, la Science Chrétienne a enseigné et prouvé que toute maladie a son origine dans l'entendement humain, que symptômes et sensations de maladie sont des phénomènes provoqués mentalement qui ne devraient jamais être considérés ou traités en tant que conditions physiques. Cette Science souligne le fait que la maladie devrait être considérée comme une illusion du même genre que ce qui nous arrive quand nous faisons un cauchemar, et que la guérison est accomplie quand ce cauchemar est dissipé par la compréhension spirituelle.
Comme ce conseil est approprié à notre époque bien que Paul l'ait donné à peu près en ces termes, il y a plus de dix-neuf siècles, aux chrétiens de Thessalonique ! Voir I Thess. 4:11; Car combien de fois entendons-nous dire aujourd'hui: « Je n'ai pas le temps ! » ou « Je dois me rendre en toute hâte au bureau car mon temps est limité pour tout ce que j'ai à faire », ou encore « Mon programme a été si chargé récemment que je n'ai pas eu l'occasion de lire ma leçon ! » Il n'est pas difficile de voir qu'un tel abandon de maîtrise sur notre temps, notre mode de vie et notre façon de travailler est une inutile soumission aux limitations et aux craintes de la pensée matérielle qui est complètement ignorante de la nature spirituelle illimitée de l'Entendement divin, Dieu, et des capacités de l'homme, elles aussi illimitées parce que reflétées, l'homme étant l'expression même de l'être de Dieu.
Quand on passe un tapis à l'aspirateur, on pourrait croire que l'appareil en aspire la saleté. En fait, c'est la pression de l'air ou de l'atmosphère qui chasse la saleté hors du tapis et la fait pénétrer dans le sac de l'aspirateur.
Notre Leader, Mary Baker Eddy, écrit ( Non et Oui , p. 25): « L'homme survit à des définitions finies et mortelles de lui-même, d'après une loi de “la survie du plus apte.
Par expérience, bien des gens savent que des événements qui semblent désastreux peuvent, en dernière analyse, s'avérer une bénédiction. Certains projets ratés ont amené de meilleures occasions.
Le sens humain maintient que l'obéissance, dans son sens le plus strict, est l'acquiescement à un ordre et, dans cette mesure, elle est soumission à la volonté d'un autre. Elle exclut le libre exercice de l'initiative individuelle et la possibilité de suivre une préférence personnelle dictée par le goût, le jugement et l'inclination humaine.
D'après les théories matérialistes, l'homme est un être chimique et biologique. Ce qu'il ressent, la condition dans laquelle il se trouve et même sa façon de penser ont supposément comme origine une action chimique et biologique.
La plupart des gens s'accordent à dire que la race humaine doit être améliorée, et beaucoup d'entre eux se livrent à des efforts consacrés dans le but d'arriver à ce résultat par des moyens scientifiques, théologiques, sociaux et politiques. Nombreux sont ceux qui voient un signe prometteur dans les techniques que les généticiens sont en voie de développer rapidement et dont l'emploi, pense-t-on, amènera des changements radicaux dans différentes formes de la vie animale aussi bien que végétale.
Chaque étudiant de la Science Chrétienne a reçu de Dieu la capacité de guérir les malades. Vous devriez clairement réaliser que vous reflétez cette puissance, la revendiquer vigoureusement et ne jamais permettre à la crainte de votre incompétence d'obscurcir votre pensée ni d'ébranler votre confiance.