Editoriaux

Combien de fois n'avons-nous pas entendu déclarer: « J'ai besoin de repos. J'ai tellement travaillé que je suis maintenant pour ainsi dire épuisé ! » Celui qui s'exprime ainsi peut paraître déprimé et ne manifester que peu de vitalité ou d'enthousiasme ou même aucune ardeur affectueuse pour le travail qu'il a produit.

J'ai assisté il y a quelques semaines à un service dominical qu'une église avait organisé spécialement en pensant aux jeunes. On avait dû, en raison du grand nombre d'assistants, mettre des chaises dans les bas-côtés.

Ceux qui ne connaissent pas ses enseignements posent parfois la question: « Y a-t-il un ministère de la Science Chrétienne ? » Assurément oui, et c'est un ministère qui couvre tous les aspects de l'expérience humaine. Bien qu'il ait pour objet essentiel le bien-être spirituel, mental et moral de l'individu, il a en même temps pour effet de guérir physiquement.

Tandis qu'il marchait dans les rues de Jérusalem, Christ Jésus rencontra un homme qui était aveugle de naissance et qui n'avait aucune raison d'espérer qu'un jour il pourrait voir. Parce que le but de sa vie était de donner des preuves indéniables de son enseignement en guérissant par le pouvoir du Christ, le Maître fut poussé à guérir l'homme de sa cécité.

Matérialistes que vous êtes ! Vous nous dites que quand ce corps meurt, c'est la fin de tout. Comment le savez-vous ? Le savez-vous effectivement ? Vous dites qu'il n'y a aucune preuve que la vie continue.

Ce que nous pensons des autres et la façon dont nous les traitons est important. Nous avons tous un prochain.

Christ Jésus indiqua que bien écouter comportait bien davantage que simplement entendre des sons provenant d'une origine matérielle. Il dit de certains qui l'écoutaient: « En entendant ils n'entendent ni ne comprennent.

A travers sa vaste expérience notre Leader, Mary Baker Eddy, nous enseigne qu'une juste persistance doit faire partie de l'attitude mentale nécessaire au succès dans le travail de la guérison en Science Chrétienne. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, elle écrit: « En élevant la pensée au-dessus de l'erreur, ou maladie, et en combattant avec persistance en faveur de la vérité, vous détruisez l'erreur.

De temps immémoriaux l'humanité, en grande partie, a accepté sans conteste le témoignage des sens physiques. Elle a considéré l'univers comme un vaste édifice de choses et d'objets matériels et elle a toujours cru que ces phénomènes étaient une réalité substantielle en soi, une entité indépendante de l'entendement qui les observait.

« Comment puis-je apprendre ce qu'est la Science Chrétienne alors qu'elle est exactement à l'opposé de tout ce que je sais ? Est-ce que je dois oublier tout ce que j'ai appris à l'université, tout ce que j'ai pu expérimenter et prouver dans mon activité professionnelle ? Étant donné que je suis l'homme des faits, il me serait impossible d'accepter quelque chose d'aussi indéfini et nébuleux que des énoncés spirituels ! « Dans la guérison des maux physiques, la pratique médicale observe bien entendu le corps parce qu'il renferme la maladie. Ma question est celle-ci: Comment la Science Chrétienne peut-elle guérir mon corps, quand elle ignore celui-ci ? A mon sens, cela ne rime à rien.