Chaque étudiant de la Science Chrétienne a reçu de Dieu la capacité de guérir les malades. Vous devriez clairement réaliser que vous reflétez cette puissance, la revendiquer vigoureusement et ne jamais permettre à la crainte de votre incompétence d'obscurcir votre pensée ni d'ébranler votre confiance. Vous pouvez prendre courage grâce à ces paroles rassurantes de Mrs. Eddy dans Science et Santé: « Dieu guérit les malades par l'homme, quand l'homme est gouverné par Dieu. » Science et Santé, p. 494;
Comment quelqu'un peut-il donc arriver à être gouverné par Dieu afin d'être à même de guérir avec efficacité ? De toute évidence, le premier pas consiste à devenir conscient de la vraie nature de Dieu et à reconnaître Sa perfection, Son amour, Sa puissance et Sa présence invariables.
Ensuite, il faut qu'il abandonne le sens matériel et personnel de lui-même et qu'il comprenne dans une certaine mesure son identité spirituelle en tant que l'image réfléchie de Dieu, l'Entendement divin parfait. Et puis tous les efforts de cette personne doivent tendre à conformer ses pensées et ses actes à la norme divine de perfection. « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » Matth. 5:48;: Christ Jésus énonçait en ces mots la loi de réflexion qui munit les hommes de la puissance curative de Dieu, lorsqu'ils y obéissent.
A mesure que nous exprimons de manière pratique la tendresse de l'Amour, la pureté de l'Esprit, le calme de l'Ame, la vigueur de la Vie, l'intégrité de la Vérité, la sagesse de l'Entendement, la précision du Principe, ces attributs nous unissent à l'omnipotence divine et nous ressentons et démontrons notre maîtrise sur le mal.
Ce sens d'union, d'unité avec Dieu, met en évidence le Christ, la Vérité curative que Jésus comprit et qu'il utilisa. Le Christ est la puissance et la présence qui détruisent la maladie et établissent le véritable sens de l'harmonie. A mesure que quelqu'un s'unifie consciemment à Dieu, il se trouve gouverné par Dieu. L'amour de soi et la volonté personnelle commencent à disparaître et il cède humblement à la volonté de Dieu et écoute calmement Sa voix. Tandis qu'il impose silence aux diverses phases de la propre suffisance et du propre intérêt, il commence à saisir ce que Mrs. Eddy veut dire quand elle écrit: « Celui qui guérit le mieux est celui qui s'impose le moins et qui devient ainsi une transparence de l'Entendement divin qui est le seul médecin; l'Entendement divin guérit scientifiquement. » Miscellaneous Writings, p. 59;
Afin de traiter la maladie avec succès, il faut que l'étudiant de la Science Chrétienne parvienne à cette altitude mentale où l'on comprend que Dieu, l'Entendement plein d'amour et parfait, est Tout, et que la maladie, avec tous ses symptômes, est totalement irréelle. Et Mrs. Eddy souligne ce point en ces mots: « Il vous faut découvrir que l'erreur n'est rien ; alors, et seulement alors, vous la traitez radicalement en Science. » p. 334;
Pour comprendre le néant du mal, il faut non seulement connaître la nature de Dieu et l'être véritable de l'homme dans une certaine mesure, mais encore percevoir l'irréalité de la matière. L'étudiant de la Science Chrétienne doit saisir le fait important que toute matière, y compris le corps humain, est en fait l'état subjectif de l'entendement charnel ou mortel. Elle constitue une illusion mesmérique qui se pavane fallacieusement sous les dehors de la réalité, un rêve mortel qui n'a ni pouvoir d'agir ni espace à occuper.
Il est donc évident que la maladie même fait partie de ce mirage mortellement mental et qu'elle est réellement impuissante à affecter l'harmonie de l'homme. En raison de ce fait démontrable, il est possible d'amener toute inharmonie sous le contrôle de la vérité spirituelle. En niant fermement l'erreur, en réalisant et en affirmant avec inspiration l'amour, la puissance et la présence tout inclusifs de Dieu, il est possible d'effacer de notre conscience et par conséquent de notre existence le tableau mental erroné que l'on appelle la maladie.
Si donc quelqu'un vous demandait de le guérir d'une difficulté physique, ne sourcillez pas, ne vous détournez pas. Relevez le défi qui vous est offert et ne laissez pas l'erreur vous mesmériser au moyen d'arguments d'incompétence et de méfiance de vous-même. Sachez plutôt que vous savez la vérité, parce que Dieu est votre Entendement. Affirmez que vous exercez la domination parce que vous êtes un avec Dieu et qu'Il proclame Son omnipotence au moyen de l'homme, Son idée.
Ce qu'il faut bannir n'est qu'un rêve mesmérique. La maladie n'est pas une condition réelle. Elle n'est que simple suggestion hypnotique ergotant avec votre pensée. Ainsi donc, si vous y faites front résolument et que vous en discernez le néant absolu, vous libérerez votre patient.
Nous devrions accepter avec reconnaissance toutes les occasions qui nous sont offertes de prouver le pouvoir curatif de la Science Chrétienne. Chaque défi relevé, chaque victoire remportée nous plantera plus fermement sur le roc, la Vérité. Quand elle est mise en pratique, la foi s'appuyant sur la compréhension ne peut que se développer; et chaque problème que l'on affronte et que l'on résout courageusement est une marche que l'on a gravie vers une utilité plus grande.
Jésus dit: « Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. » Matth. 28:18; Et ailleurs: « Je ne puis rien faire de moi-même. » Jean 5:30. Ces deux citations nous enseignent que Jésus avait une sereine confiance en sa capacité d'assujettir toutes les conditions matérielles. Mais cette confiance n'était ni simple suffisance ni égotisme humain. C'était plutôt le résultat de sa modestie d'enfant et de sa profonde humilité. Il était absolument dénué d'égoïsme et cela faisait de lui une claire transparence laissant passer les chauds rayons de guérison de l'Amour divin.
Le Maître promit que ses disciples à travers les âges feraient les mêmes œuvres que lui. Aujourd'hui, des milliers de personnes raisonnables ont accepté littéralement sa parole, et guérissent les malades en son nom. Vous aussi pouvez le faire.
