« Attachez-vous à la vérité de l'être, qui est l'opposé de l'erreur qu'il peut y avoir vie, substance ou intelligence dans la matière », Science et Santé, p. 418; dit Mrs. Eddy. Oui, tel un timbre-poste qui adhère à une lettre jusqu'au moment où elle parvient à sa destination, nous aussi, en tant que Scientistes Chrétiens, nous devons nous attacher à ce que nous savons être vrai, insister sur les faits absolus, jusqu'à ce que notre démonstration soit faite et que nous prouvions que le mal est un mensonge — que nous prouvions que la vie, l'intelligence et la substance ne sont pas dans la matière, mais dans la Vie, Dieu.
En traitant un problème de discorde ou de maladie, il se peut que nous estimions avoir chassé toute pensée erronée et toute croyance fausse et les avoir remplacées par des faits spirituels, et malgré cela, la guérison ne s'est pas encore manifestée. Nous pourrions alors nous rappeler les paroles de notre Leader, Mrs. Eddy: « Insistez avec force sur le grand fait qui comprend tout, savoir que Dieu, Esprit, est tout et qu'il n'y en a point d'autre que Lui. Il n'y a point de maladie. » p. 421;
Voilà des mots dynamiques. Combien il est vital à notre démonstration que nous soyons attentifs à l'injonction de Mrs. Eddy et que nous la mettions en pratique, que nous nous attachions en vérité d'une façon minutieuse à chacun des détails de son enseignement ! Nous savons également que ses enseignements nous montrent de quelle façon surmonter le péché, la crainte et tous faux penchants et actions erronés, afin que la guérison puisse se manifester.
A mesure que nous en apprenons davantage au sujet de Dieu et de l'homme à Son image, nous trouvons que la santé devient vraiment apparente, puisque la santé est toujours présente, n'étant pas une condition corporelle, mais une des qualités de Dieu que l'homme reflète. En fait, nous nous apercevons qu'en insistant véritablement sur la totalité de Dieu et sur l'unité de l'homme avec Dieu en tant que Son expression, la santé est établie sur une base permanente.
Quand nous nions l'erreur et affirmons la vérité, le faisons-nous de tout notre cœur, sans aucune restriction mentale, insistant avec force sur la totalité de Dieu, ce qui, bien entendu, comprend le néant absolu de l'erreur ? D'après un dictionnaire, insister signifie « prendre position et refuser de céder »; également « persister ». Cette insistance sur la présence et le pouvoir du bien seul est une des plus importantes activités nécessaires pour effectuer une démonstration en Science Chrétienne. Quoique l'erreur dise, nous devons refuser de céder à l'une quelconque de ses revendications. Nous devons insister d'une façon persistante et vigoureuse sur la totalité de l'Esprit jusqu'à ce que l'erreur cède véritablement à la vérité et qu'il n'en reste aucun vestige. L'harmonie sera le résultat d'une telle fermeté, car savoir que Dieu est Tout-en-tout s'applique à l'ensemble de la situation.
Pour faire face à toute condition erronée, et afin de la surmonter, nous ne devons jamais commencer avec le problème, mais avec la perfection de Dieu et Sa création, et nous devons continuer à insister sur ce fait fondamental, car nous savons qu'en l'Esprit, Dieu, il n'y a aucune erreur d'aucune sorte. Sur quoi insistons-nous quand n'y a rien d'autre que Lui ? Nous insistons sur le fait que Dieu est le seul Entendement, la seule substance et que par conséquent il n'y a pas d'entendements Dieu est le seul Entendement, la seule substance et que par conséquent il n'y a pas d'entendements mortels et pas de matière. Nous insistons sur le fait que la matière est une illusion, un faux concept du sens matériel mensonger, et qu'elle n'est, en fait, pas présente du tout. N'avons-nous pas également besoin d'insister sur le fait ou de maintenir que Dieu est le seul pouvoir, que le Principe gouverne l'univers et qu'il est la seule loi qui existe ? Certainement, car nous insistons alors sur ce qui est déjà établi: les grands faits de l'existence. Christ Jésus fit usage de ces faits dans son œuvre de guérison et n'avait aucune crainte de la matière ou du mal et ne leur obéissait d'aucune façon. Il insistait sur la perfection de Dieu, donc sur la perfection de l'homme, puisque l'homme exprime ce qu'est Dieu.
Lorsque Jésus fut appelé pour guérir la fille de Jaïrus, qu'on avait déclarée morte, et qu'il vit la foule se lamentant et causant de l'agitation, il dit: « Pourquoi faites-vous du bruit, et pourquoi pleurez-vous ? L'enfant n'est pas morte, mais elle dort. » Marc 5:39; Ainsi il nia fermement l'erreur que représente la mort et insista que la Vie est présente. L'erreur céda instantanément, et l'enfant fut guérie.
Le récit se termine par la déclaration de Jésus qui dit « qu'on donnât à manger à la jeune fille », ce qui témoignait de son amour et de son sens pratique.
Nous lisons dans l'Ecclésiaste: « J'ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours qu'il n'y a rien à y ajouter et rien à en retrancher. » Eccl. 3:14; Donc, nous savons en vérité, sans l'ombre d'un doute, que tout ce que Dieu a fait et qui est très bon, demeure et ne peut jamais être changé. Mais nous devons démontrer cela en prouvant que seules la santé et l'harmonie sont présentes. Nous devons refuser de céder à toute suggestion qui nous tenterait de croire que le témoignage que présentent les symptômes physiques est réel. Dans la mesure où nous prenons cette attitude ferme, l'erreur disparaîtra, car la maladie n'est jamais physique, elle est mentale. Il nous faut aussi scruter profondément notre pensée et en bannir tout ressentiment, rébellion, colère et sensualité pour exprimer les qualités pures et aimantes de l'Entendement divin. De cette façon, nous essayons de suivre avec humilité les traces de notre Conducteur, Christ Jésus.
Afin de compléter nos démonstrations, nous pouvons aussi insister sur la vérité exprimée dans ce message de Dieu: « Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n'y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes... ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche: elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. » Ésaïe 55:10, 11; Il ne nous viendrait pas à l'idée que la pluie tombe en vain, puisque, en fait, elle désaltère les plantes assoiffées et les aide à pousser; de même ne devrions-nous pas être confiants que la Parole de Dieu, une fois exprimée, bénit et guérit également ?
La santé étant une qualité de l'Entendement, l'Esprit, que l'homme reflète, nous pouvons insister sur le fait que chacune des idées de Dieu manifeste cette qualité. A mesure que nous étudions et appliquons ces vérités, nous faisons un travail plus efficace en Science. Il nous faut veiller à ce que nous ne nous contentions pas de seulement lire la Leçon-Sermon Leçon biblique tirée du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne ; ou de simplement lire la Bibl et les œuvres de Mrs. Eddy, mais que nous les étudiions, que nous nous servions des vérités de la Science Chrétienne comme bases fondamentales de notre existence, à chaque heure. Nous devrions nous rappeler que notre travail en Science, pour être efficace, doit être effectué non pas simplement lorsque nous étudions, mais également lorsque nous vaquons à nos affaires ou que nous nous distrayons. A chaque instant, nous devrions nier l'erreur et affirmer la vérité de tout ce qui se présente à nous, soit extérieurement, soit mentalement.
Nous exerçant de cette façon à chaque heure, il nous sera plus aisé de discipliner notre pensée et de faire en sorte qu'elle s'accorde toujours avec l'Amour infini. Ainsi la Vérité deviendra partie intégrante de notre pensée, parce que nous aurons appris à insister sur ce que nous savons être déjà un fait — la totalité de Dieu et l'unité de l'homme et du Principe divin. Nous n'avons jamais à rendre le mal irréel, car il est déjà une illusion. La Science Chrétienne ne produit pas la santé, mais révèle la santé comme étant le fait éternel. La Science Chrétienne ne rend pas l'homme parfait, mais elle démontre en fait que l'homme parfait de la création de Dieu est le seul homme qui soit.
Quoi que la fausse croyance puisse suggérer de manière agressive, ce n'est que l'inversion du réel, que l'objectivation de la pensée erronée qui peut être rapidement détruite par notre insistance sur le fait que toute pensée juste provient de Dieu, le seul Entendement, et qu'elle est toujours bonne et toujours exprimée par l'homme qui est la manifestation la plus élevée que Dieu ait de Lui-même. Mrs. Eddy dit: « Si Dieu, ou le bien, est réel, alors le mal, la dissemblance de Dieu, est irréel. » Science et Santé, p. 470.
Nous pourrions nous demander: « Suis-je en train de rendre le mal réel en le contemplant, en agissant en accord avec ses suggestions et en en parlant au lieu d'insister sur le fait que c'est l'opposé de l'erreur qui est réel ? » En maintenant les faits, et nous attachant fermement à ce qui est réel lorsque nous passons par des épreuves et en insistant que ces faits, qui sont toujours bons, sont pour toujours présents, les malades sont guéris et l'harmonie est rétablie. L'erreur n'est autre chose qu'un sens erroné au sujet d'un fait spirituel. Et à mesure que nous insistons et continuons à insister que ces faits spirituels sont omnipotents et pour toujours avec nous, nos vies manifesteront une harmonie toujours plus grande.
