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L'Église à l'œuvre

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1970


« Pas besoin d'avoir peur »

Une Salle de Lecture de la Science Chrétienne ouvre ses portes au grand public. Que faire si le désordre y pénètre ?

A Brooklyn, New York, voici comment le problème fut traité. Une bande de jeunes garçons, connus en tant que voleurs à la tire, se rendaient continuellement dans une nouvelle Salle de Lecture ouverte par Quatrième Église du Christ, Scientiste, en vue d'y provoquer des désordres. Aucune semaine ne s'écoulait, ou presque, où ils ne venaient pas se battre, faire du chahut et jeter les livres à terre. A deux reprises, on avait constaté des vols d'argent, et cet état de choses continuait depuis six ou huit mois.

Finalement, il parut nécessaire d'installer un système d'avertisseur téléphonique de manière à permettre aux bibliothécaires d'aviser la police rapidement en cas de désordres. Ils commencèrent à s'appuyer sur ce moyen pour résoudre le problème, jusqu'à ce qu'un membre de l'église fît remarquer que c'était sur Dieu, et non sur la police qu'il fallait s'appuyer.

Un membre rapporta: « Les bibliothécaires comprirent que la seule chose nécessaire était d'aimer davantage, et d'abandonner complètement la pensée de devoir se tourner en dernier ressort vers la police ou tout autre moyen humain. »

Peu après, la bibliothécaire de service trouva un mot sur son bureau lui rappelant ce que Mrs. Eddy dit dans Science et Santé: « Il faut que le genre humain apprenne que le mal n'est pas un pouvoir. Son soi-disant despotisme n'est qu'une phase du néant. La Science Chrétienne dépouille le royaume du mal, et encourage avant tout l'affection et la vertu dans les familles et par conséquent dans la société. » Science et Santé, p. 102.

« Puis un jour, dit le même membre, un garçon de dix ans surnommé “Shorty” (le petit) qui semblait être le chef de la bande, entra avec son copain et mit en scène toute une bataille avec lui, renversant le mobilier et les livres. Pendant qu'ils se battaient, la bibliothécaire ne cessait de répéter à “Shorty” qu'il était l'enfant de Dieu, qu'il n'avait pas à écouter le diable, et qu'il pouvait être un meneur en faveur du bien et non du mal. Pendant tout ce temps, la bibliothécaire ne se départit pas de son calme; elle sentait la présence de Dieu et ne pensait nullement à faire appel à une autre aide. »

Finalement, les deux garçons s'en allèrent, mais quelques heures plus tard « Shorty » revint. Il s'excusa auprès de la bibliothécaire de ce qu'il avait fait et lui dit: « Parlez-moi de Dieu. »

Le lendemain, l'enfant revint de nouveau et demanda à la bibliothécaire de fermer les yeux. Elle hésita, bien entendu. « Vous n'avez pas besoin d'avoir peur, dit-il, je voudrais simplement vous embrasser. »

Le système d'avertisseur n'était plus nécessaire.

Entièrement absorbée?

Il est possible qu'une église soit absorbée par ses propres affaires au point d'oublier son but principal: porter les vérités qui guérissent à l'attention de la localité.

Première Église du Christ, Scientiste, Newark, New Jersey, s'emploie à faire diminuer tout sentiment d'isolement, et à augmenter son utilité dans la localité. En premier lieu, on a formé six groupes de travail en utilisant la totalité des membres, dans le but de découvrir la signification spirituelle de ce que représentent véritablement la croissance, l'attraction, la lumière, l'Église, la guérison et la communication. Ensuite, chaque groupe a étudié la portée et les possibilités futures de six activités d'église qui ont pour but de servir la localité: la Salle de Lecture, le comité d'information pour la diffusion du Monitor, la distribution de littérature, l'École du Dimanche, les conférences et le programme de radio. Les membres se sont engagés plus à fond dans ces activités.

Jusqu'ici, les membres trouvent que ce genre d'étude en groupes leur permet de travailler ensemble plus harmonieusement. Voici ce qu'ils disent: « Les finances de notre église ont été consolidées et nous voyons un plus grand nombre d'étrangers attirés à nos services d'église. »

Les membres se sont sentis poussés à contribuer à certains efforts de secours et d'entraide à la localité et à envoyer des observateurs aux réunions ayant trait aux questions civiques de la localité — bref, « à accroître l'intérêt plein de sollicitude que nous témoignons envers notre localité ».

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