Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

« Le peuple prit à cœur ce travail »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1970


L'expérience faite par Néhémie lorsqu'il eut à reconstruire les murailles de Jérusalem est de nature à aider les membres d'église, individuellement et collectivement. Quand ils en étudient l'histoire telle qu'elle est racontée dans la Bible, la question que voici pourrait immédiatement se poser pour eux: Pourquoi Néhémie désirait-il reconstruire les murailles ? Qu'est-ce qui le forçait à entreprendre cette tâche ? Ce fut certainement sa conviction absolue que son Dieu était le seul vrai Dieu et qu'il écoutait Ses directives.

Chaque membre actif d'une Église du Christ, Scientiste, est au fond un Néhémie. Il a trouvé Dieu, il a été guéri, et c'est parce qu'il en est profondément reconnaissant qu'il s'unit à l'église, qu'il travaille dans les divers comités ou qu'il enseigne à l'École du Dimanche. Il est toujours conscient de la définition de l'Église donnée par Mrs. Eddy:

« La structure de la Vérité et de l'Amour; tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède.

« L'Église est cette institution qui donne des preuves de son utilité et que l'on trouve ennoblissant la race, réveillant de ses croyances matérielles la compréhension endormie jusqu'à comprendre les idées spirituelles et la démonstration de la Science divine, chassant ainsi les démons, ou l'erreur, et guérissant les malades. » Science et Santé, p. 583;

Ce dont le monde a le plus besoin c'est de « comprendre les idées spirituelles », et, dans la mesure où nous exprimons la véritable spiritualité, ceux qui sont dans le besoin trouveront notre église, trouveront la vérité qui chasse les maux et guérit les malades. Alors, à leur tour, ils désireront s'intégrer dans cette institution qui libère l'humanité, et, comme Néhémie, ils reconstruiront les murs de Jérusalem.

L'une des qualités essentielles à la réussite de Néhémie dans sa reconstruction des murailles de Jérusalem apparaît dans ce verset: « Nous rebâtîmes la muraille, qui fut partout achevée jusqu'à la moitié de sa hauteur. Et le peuple prit à cœur ce travail. » Néh. 4:6;

Pour mener à bien toute entreprise, l'enthousiasme est nécessaire. Le nôtre est-il aussi grand maintenant qu'il le fut lorsque nous reçûmes notre première guérison en Science Chrétienne ? Ou bien devons-nous reconstruire les murailles de la joie et de l'empressement, de la gratitude et de la fidélité ? Sommes-nous toujours aussi vigilants dans notre volonté de continuer à construire que le montrait Néhémie ? Sommes-nous toujours aussi prêts à détecter les erreurs qui voudraient nous détourner de cette construction et nous faire oublier, ne serait-ce qu'un instant, qu'elle est la chose la plus importante au monde que nous ayons à accomplir ?

Nous lisons que Néhémie pria. Prions-nous vraiment ? C'est là une question beaucoup plus importante que nous ne le pensons. Nous vivons dans un monde où l'activité humaine est grande, un monde où surgit constamment quelque chose propre à captiver notre attention. Notre prière est-elle superficielle, rapidement esquissée ? S'il en est ainsi, cela ne suffit pas. Si nous nous attendons à vaincre la résistance au bien que le monde manifeste, nous devons prier humblement et profondément, communier réellement avec l'Amour divin. Pour ce qui est de la prière, il nous faut dans ce domaine, plus que dans tout autre, prendre ce travail à cœur.

Néhémie ne priait pas d'une manière spasmodique. La Bible nous le montre, disant: « Nous priâmes notre Dieu, et nous établîmes une garde jour et nuit pour nous défendre contre leurs attaques. » 4:9; Néhémie et ses compagnons relevèrent les murailles, tout en se tenant constamment sur leurs gardes, certains même d'entre eux travaillant d'une main à la construction, tandis que de l'autre ils tenaient une arme. C'est de cette façon que nous devrions nous aussi travailler d'une manière soutenue, avec fidélité, connaissant la vérité qui protège notre travail contre les suggestions agressives du mal, refusant de descendre du mur, d'écouter les arguments de pénurie, d'incapacité, de frustration, de division, ou tout autre suggestion dont la ruse voudrait nous persuader qu'il existe quelque chose de plus désirable que de travailler pour Dieu.

En raison de sa nature serpentine, le mal s'insinue là où l'on ne s'attendrait pas à le trouver. Par exemple, la critique des autres travailleurs d'une église peut se faire passer pour intelligence supérieure. Si tel est le cas, la suggestion astucieuse que la critique peut aider l'église devrait être remplacée par l'amour qui voit l'homme comme le fils de Dieu, qui entend toujours la voix de Dieu et y répond. Dieu parle à chacun de Ses enfants et Il les aime tous avec la même sagesse qui les enveloppe tous. Dès lors qu'un membre « prend à cœur » de travailler pour l'Église, il extirpera rapidement hors de sa pensée toutes les suggestions d'inégalité, d'infériorité, ou de supériorité, à son propre sujet comme au sujet d'autrui.

Le mal peut suggérer qu'une église est composée de diverses factions ou encore d'élèves instruits par des professeurs dont les enseignements diffèrent. Ceux qui aiment leur église reconnaîtront ces pensées comme inimitié, tentative de division, et ils détruiront ces mauvaises intentions de l'entendement charnel en réalisant que Dieu seul est Entendement, la source de tout bien, et que ces croyances à la personnalité ne font jamais partie de la véritable Église. Saint Paul le montre clairement lorsqu'il déclare: « Quand l'un dit: Moi, je suis de Paul ! et un autre: Moi, d'Apollos ! n'êtes-vous pas des hommes ? Qu'est-ce donc qu'Apollos, et qu'est-ce que Paul ? Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l'a donné à chacun. J'ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître. » I Cor. 3:4–7;

Christ Jésus dit: « Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. » Jean 12:32; Par là ne voulait-il pas signifier que le Christ doit être élevé dans la conscience individuelle ? Quelle qu'elle soit, toute suggestion de pensée ne relevant pas du Christ doit être détectée et chassée, et tout ce qui se trouve dans notre conscience doit être élevé en considérant la vraie nature spirituelle de l'homme à la ressemblance de Dieu. Les mortels cherchent à se libérer des maux humains et seront attirés au Christ, la Vérité, lorsqu'une église aura pour membres ceux qui désirent ardemment et de bon cœur purifier leur pensée.

Construire et reconstruire nous paraît-il une tâche trop ardue ? Peut-être alors avons-nous besoin d'examiner nos pensées à nouveau et de déterminer ce que nous cherchons en premier: soit le bien-être dans la matière; soit une existence humaine faite de plaisirs; soit une église confortable à laquelle nous appartiendrons ou un monde prospère où il ferait bon vivre; au lieu d'avoir à cœur de travailler pour surmonter toutes les croyances de la matière et de la mortalité, jusqu'à ce que nous nous élevions et percevions la véritable Église, « la structure de la Vérité et de l'Amour ».

Mrs. Eddy nous dit: « Le chant de la Science Chrétienne c'est “Travaillez — travaillez — travaillez — veillez et priez.” » Message to The Mother Church for 1900, p. 2. Notre travail est-il devenu notre chant, notre joie ? Alors, nous pouvons être certains qu'il sera efficace.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / septembre 1970

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.